Un véhicule du genre SOTRAMA portant une immatriculation particulière appartenant à une agence de communication de la place était de passage au poste de péage à Bougouni, dans la Région de Sikasso. Un montant de 500 FCFA a été payé par le conducteur de ce véhicule afin de continuer son trajet. Mais, à son retour, au même poste de péage, on dit que le véhicule doit payer 1000 FCFA. Chose qui a suscité immédiatement des polémiques. Le patron à bord dudit véhicule est descendu pour discuter avec l’Agent du jour avec à l’esprit de corriger une erreur de routine. Mais, il a été surpris par la teneur de la chose.
Donc, l’Agent exige que l’argent soit versé en intégralité soit la somme de 1000 FCFA en espèces. Au cas contraire, le véhicule ne quittera le poste de péage. Cela, même pour retourner à Sikasso leur point de départ. Trop dépassé par ce comportement, le convoyeur du véhicule a qualifié d’arnaqueurs ces Agents en poste. Il avait souhaité que le contrôle se fasse immédiatement en vérifiant le ticket qui lui avait été livré à la veille au même poste de péage. Mais, ce fut en vain, car l’Agent du jour ne voulait rien en entendre.
Ainsi, pour pouvoir continuer sur leur chemin de retour à Bamako, les occupants du véhicule ont fini par débourser le billet de 1000 FCFA.
En somme, il devient urgent pour les autorités compétentes régionales de Sikasso et du Cercle de Bougouni d’apporter des précisions sur les tarifs et les conditions de délivrance des tickets de péage. Cela dans l’intérêt des usagers. Donc la sonnette d’alarme à l’adresse des services en charge du transport et de l’autorité routière est tirée.
Le Fouineur