Il ne fait aucun doute que des décennies durant cette route est inondée d’eau chaque fois qu’il pleut. Les usagers sont bloqués et ont du mal passer par cette route, après chaque pluie. Cela, durant des heures et des heures. A partir de la SOMAPILE jusque devant l’INPS de Bougouba, en passant par la MINUSMA et la SOTELCO. La raison en est qu’il n’y a point de caniveaux pour faire écouler les eaux des fortes pluies ou pour procéder au curage des eaux usées, le long de ce goudron très fréquenté par les engins à deux roues, les transports collectifs, les personnelles et les gros porteurs. Ici, il s’agit du goudron ralliant le centre-ville de Bamako au monument Général Soumaré, en passant par la devanture de la SOMAPIL.
Le désastre que causent les eaux des pluies dans ces quartiers pendant la saison pluvieuse est connu de tous. Mais ni les décideurs politiques ni les autorités administratives et coutumières ne réagissent. Chaque année, c’est le même calvaire et le silence coupable. Alors, la question que l’on est en droit de se poser est de savoir à quand notre capitale, Bamako, épousera le visage d’une ville coquette dont les citadins rêvent tant ? Aussi, l’on se demande pourquoi cette route a été exclue de la liste des infrastructures routières à réhabiliter lors du sommet Afrique-France.
Le fouineur