jeudi 21 novembre 2024
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UN AN DE POUVOIR D’ASSIMI GOÏTA: Entre rectification et déséquilibre politique  

 

 

Le Colonel Assimi Goïta, président de la transition, chef de l’État a prêté serment le 7 juin 2021 suite à la démission du président Bah Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane. Un an après la rectification, le Mali se trouve dans un déséquilibre politique inquiétant.

Le Mali a connu de nombreux bouleversements sur le plan de la politique internationale avec des partenaires qui n’apprécient pas du tout les démarches des autorités actuelles de la transition. Pour leur décision de diversifier les partenaires avec d’autres pays ou encore d’autres puissances sur le plan militaire comme la Russie et prendre d’autres mesures concernant sa gestion, les autorités françaises ont alors vu rouge et dénoncent les agissements des dirigeants de la transition.

Alors qu’elles étaient soutenues par tous bords, les autorités de la transition avaient appelé le peuple malien pour dénoncer les sanctions ‘’injustes et illégales’’ que  la Cedeao et l’Uemoa ont infligées au Mali le 14 janvier 2022. En effet, elles dénoncent l’ingérence des autorités françaises dans les décisions ou dans la politique du Mali et de la sous-région.

Depuis que la rectification est intervenue le 24 mai dernier, rien ne va pour le mieux entre les autorités françaises et maliennes. Le pont est cassé entre elles pour raison d’intérêts et des politiques d’ingérence et d’idées paternalistes qu’incarne encore la France à l’égard de ses ex-colonies.

Le président de la transition, Assimi Goïta a su donner à ce pays un visage auquel personne ne s’attendait, car il a su tenir tête à la France. Cela même qui a pourtant créé un déséquilibre au sein de la population, notamment dans la société où des personnes ne sont pas pour le départ des forces françaises. Les avis diffèrent. Selon certains, ce départ entraîne un déséquilibre dans la sécurité du territoire malien, pour d’autres cela est un atout pour les forces de défense et de sécurité de pouvoir maintenir la sécurité des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire.

La classe politique malienne est divisée sur la question. C’est pourquoi certains politiciens se taisent et ne veulent pas commettre d’erreurs pour raison d’ordre stratégique. Parler aujourd’hui est risqué dans ce pays, parler c’est risquer son avenir politique aux yeux de la population malienne dont le soutien à la transition est sans faille.

Moriba DIAWARA LE COMBAT

Djibril Coulibaly

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