vendredi 22 novembre 2024
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Trois problèmes majeurs à la rentrée scolaire : Les kits scolaires, les tenues et les frais de scolarité !

Les parents d’élèves sont à bout de souffle avec les difficultés financières pour faire face aux nombreuses et interminables dépenses liées à l’ouverture des classes. Cette la situation est davantage compliquée avec la fête de tabaski qui vient de nous tourner dos confondus avec un ralentissement sensible des activités dues aussi à la période de plein hivernage. Pour rappel les Chefs de familles ont toutes les peines du monde pour se payer un mouton à l’occasion de cette fête, tellement que le coût de la vie s’est avéré cher et la spéculation des prix de tous genres intenables sur le marché. S’il faut un mois seulement après que ces mêmes Chefs de familles, généralement en charge de plusieurs enfants, arrivent à faire face à d’autres frais plus exorbitants et indispensables, il est à s’interroger anxieusement comment, pour cette année, seront couverts les frais de scolarité des enfants. Surtout pour ceux qui sont dans les écoles privées. Au marché déjà les prix d’achat des effets scolaires commencent à grimper vertigineusement. Un simple calcul arithmétique nous permet de dégager au bas mot une fourchette de 25.000 à 35000 francs CFA par élève selon l’âge, la classe et les établissements fréquentés par les enfants. De toute évidence, dans chaque famille regorge, il y a, au moins, 5 élèves (soit 125.000 francs CFA par Chef de famille). Autre aspect, il y a le fait que la notion d’anticipation des dépenses n’est pas malienne. C’est ainsi que certains enfants font tout le premier trimestre sans être mis dans les conditions nécessaires pour aller à l’école ou pour pouvoir reprendre normalement leurs études.

Par ailleurs, actuellement à Bamako, seuls les enfants issus des familles démunies fréquentent l’école publique. Car, les parents prétextent que dans ces établissements il n’y a plus de sérieux à cause des effectifs pléthoriques et des enseignants peu qualifiés. En tout cas, en dépit de cette cherté due à la passivité des autorités scolaires nationales et des pouvoirs publics dont les progénitures sont tous à l’Extérieur du pays ou, par défaut, dans les écoles prestigieuses écoles privées de la place comme Collèges Horizon, Ecole Liberté, Kalanso, Kodonso, presque seuls les enfants des familles pauvres fréquentent les établissements publics.

Le fouineur

Rédaction

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