Après trois jours de discussion intense sur l’adoption de la charte de la transition, le samedi 12 septembre dernier au CICB, la junte a annoncé une dure de 18 mois, un conseil national de la transition composé de 121 personnes et un gouvernement de vingt membres.
Après trois jours de débat autour de l’adoption d’une charte de la transition, le samedi dernier au CICB, la junte et les milliers de personnalités du pays se sont sorti avec charte de la transition et une feuille de route. Dans cette charte, les experts désignés par la junte ont donné une durée de 18 mois de la transition avec un conseil national de la transition composé de cent vingt et un membres répartis entre les forces de défense et de la sécurité, les représentants des mouvements du 5 juin mouvement des forces patriotique, la société civile, les signataires de l’accord d’Alger, etc. et un gouvernement de transition qui est compose de vingt-cinq membres. En dépit de tout cela, les mouvements de la libération d’Azawade (CMA) ont brillé par leur absence lors de l’ouverture et la clôture de ces journées de concertation au CICB. On peut se demander alors pourquoi leur nom figure dans le Conseil national pour la transition. En d’autres termes, la junte veut faire tout pour assoir un climat de paix entre la CMA et les autorités du pays, en dépit de leur divergence créée par ce conflit que connait le monde entier. En dehors de cette marque, il faut ajouter aussi que le comportement des jeunes du mouvement du M5 a perturbé le déroulement des travaux dans les différentes salles du CICB, jusqu’à ce que certaines aient été évacuées de la salle. Dans la foule des discussions entre les jeunes du mouvement des forces patriotique, on pouvait entendre : « nous allons sortir pour demander le rétablissement du M5 dans ces droits ». On se souvient du meeting du mardi dernier sur le Boulevard de l’indépendance qui a mis les jeunes du M5 dans tous leurs états, puisqu’ils n’ont pas été associés à cette manifestation organisée par nouveau mouvement, MP4, dont les membres sont des jeunes de Kati pour la plupart. Leur but c’est de soutenir le CNSP qui a été sommé par un ultimatum de la CEDEAO de rendre le pouvoir au civil au plus tard le 15 septembre, sinon des sanctions seront prises contre le pays qui est déjà sous embargo. Pour le moment, l’épine dans le pied du CNSP reste enfoncée en plus de la sanction de la CEDEAO qui s’ajoute au refus du CMA à s’associer à l’évènement.
À suivre
Lansine Coulibaly