Le vendredi, 10 octobre 2017, au crépuscule, précisément entre 19 heures et 20 heures, la ville d’Ansongo a fait objet d’une tentative d’incursion d’Hommes armés non identifiés. Cette tentative a été une fois de plus repoussée par les forces armées de défense du Mali. Comme, celle du dimanche 29 octobre 2017 dernier. Cette prouesse est due à la vigilance des FAMA.
Selon une source jointe à Ansongo, que nous avons joint au téléphone, des Hommes armés à bord plusieurs motos de marque Sanili, ont tenté de faire incursion dans cette dans la ville. Ils voulaient prendre à défaut les FAMA. Pour surprendre celles-ci, ils ont garé leurs engins dans le village de Seina, à 5 kilomètres de la ville d’Ansongo, sur la route de Labezanga, vers frontière du Mali avec le Niger.
Aucune perte de vie humaine ni de dégâts matériels n’a été déplorée du côté de l’Armée malienne, alors que chez les assaillants, il y a un mort d’homme (un assaillant de peau blanche). Les autres ont pris la fuite en abandonnant derrière eux deux motos et un engin explosif.
Selon des témoignages concordants, les FAMA ont bénéficié d’un soutien aérien. Ainsi, pour échapper à ces frappes aériennes de l’opération Barkhane présente dans la ville d’Ansongo, les assaillants se sont entremêlés dans la population du village de Seina. Une stratégie qui, selon des sources militaires, a rendu les ripostes aériennes d’une certaine envergure impossibles.
Pour rappel, notons que du mois de mai à nos jours, la ville d’Ansongo a fait objet de plusieurs attaques. C’est le cas déploré le 6 mai 2016 (contre un poste de l’armée malienne à Tassigua, à 45 kilomètres d’Ansongo); celui du 27 mai 2016 (où deux véhicules d’un convoi de l’armée malienne ont sauté sur une mine entre Ansongo et Indelimane, route de Ménaka) ; celui du mardi 10 octobre 2017, très tôt, le matin (contre le check pointe militaire de Labezanga, frontière Mali-Niger). Il y a aussi l’attaque du dimanche 29 octobre 2017, dans les environs des trois heures du matin, où la même ville d’Ansongo, perpétrée par des Hommes armés non identifiés. C’est le cas du drame survenu le lundi 6 novembre 2017 où un véhicule des forains a sauté sur une mine à 15 kilomètres d’Ansongo (7 victimes civiles dont 5 morts sur place, trois blessés).
Mahamadou YATTARA : LE COMBAT