De nombreux militaires maliens sont portés disparus depuis le week-end dernier. C’est à la suite d’un accrochage avec des présumés djihadistes, à quelques kilomètres de la Région de Ménaka. Ce qui rallonge ainsi la liste des disparus des forces de sécurité au Mali. Ils seront plus de 20 soldats qui restent sans nouvelles.
De 2016 à 2017, le Mali a enregistré plus d’une vingtaine de disparus du côté des FAMA (Forces armées maliennes). Des militaires qui restent sans nouvelles. Généralement, c’est suite à des embuscades tendues contre leurs convois ou des attaques perpétrées contre leurs garnisons. Des faits tous produits par des présumés djihadistes. Parmi les disparus de 2016 à nos jours, il y a certains qui sont toujours sans signe de vie.
La dernière disparition est toute récente. Elle date du week-end dernier, à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Ménaka, dans le Nord du Mali, après une embuscade tendue par des Hommes armés non identifié. Des opérations menées par l’armée française Barkhane sont en cours pour retrouver les disparus. Dans l’espoir que ça ne soit comme le cas des précédents dont certains jusqu’à présent ne donnent aucun signe de vie.
En début du mois de juin 2017, plusieurs soldats des forces armées maliennes sont portés disparus et au moins deux autres ont été blessés à la suite d’une embuscade qui leur a été tendue du côté de la localité de Diabaly, dans le centre du pays.
Le 19 juillet 2016, à Nampala, avec l’une des attaques les plus meurtrières contre le camp de l’armée malienne dans la localité, il y a eu six disparus gouvernementaux. Le sort de certains reste jusqu’à ce jour inconnu.
Avec toutes ces disparitions des forces de l’ordre sans éclaircissement, on se demande finalement s’ils sont en vie, réfugiés quelque part ou bien s’ils sont entre les mains de leurs ravisseurs ?
Quand même, la situation sécuritaire du pays sur cette lancée ne sera que chaotique, chose que tout bon citoyen ne peut souhaiter. De ce fait, il est temps que les vrais problèmes soient résolus ; surtout celui de l’armée, afin que le pays puisse retrouver son climat de paix d’antan.
Adama A. Haïdara : LE COMBAT