jeudi 28 mars 2024
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© OUMAR DIOP, AMAP, ASSEMBLEE NATIONALE ,DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE DU GOUVERNEMENT, Mme CISSE MARIAM KAIDAMA SIDIBE LE 27/06/2011.

Réformes politiques et institutionnelles : désinvolture ou isolement flagrant ? 

Les réformes politiques et institutionnelles en vue des prochaines élections présidentielles sont très attendues par les Maliens. Cependant, les autorités de la transition tardent à poser les bases de ces réformes. Alors pourquoi cette attente alors qu’une concertation politique devrait se tenir ?

 

Les interrogations ne finissent pas de se faire voir par rapport aux questions concernant la vie de la nation. De même que les inquiétudes de chaque Malien soucieux de l’avenir de notre pays. D’où proviennent-ils ? Au regard de la situation politique et sociale, l’on ose dire que de nouvelles décisions seraient en gestation en catimini pour bien sûr revoir les nouvelles situations en perspectives. Mais hélas, plusieurs responsables politiques décrient la gestion et l’évolution de la transition. Car tout est parti ou construit sur des bases de méfiance ou de manque de confiance en nos hommes politiques. Du choix du premier organe, le Président de la transition au Premier ministre Moctar Ouane en passant par l’installation des membres du Conseil national de la transition (CNT), tous ont été faits sous couvercle de critique et de contestation. Négligence ou manque de confiance ? Évidemment.

Les réformes auxquelles notre pays devrait faire face sont entre autres les réformes politiques, les réformes institutionnelles en vue des prochaines élections présidentielles qui auront lieu, sauf en cas d’obstacles ou de retournement de situation en 2022. Les élections du président de la République sont annoncées à cette date. Date qui passe comme une trainée de poussière. C’est pourquoi beaucoup maliens, notamment des responsables, s’interrogent sur le respect du délai imparti pour la durée de la transition. Le respect des dix-huit (18) mois, mais le calendrier est mis en cause, car selon plusieurs de nos interlocuteurs, ce délai ne sera pas respecté. Les autorités actuelles de la transition n’auraient pas l’intention de quitter leurs postes de confort. Pourtant, le président Bah Dao semble plus que jamais déterminé à respecter scrupuleusement le calendrier pour cette période de transition, sa mission. En effet, en plus des réformes politiques, les réformes institutionnelles devront faire des débats inter-maliens durant cette période transitoire. Mais depuis la mise en œuvre de l’ensemble des organes de la transition, les questions relatives à ces deux réformes ne se concrétisent pas. Plus de quatre (04) mois maintenant que la transition a débuté, d’aucuns n’éprouvent une totale confiance quant au succès ou réussite de la transition. Désinvolture ou isolement flagrant ?

À suivre…

Moriba DIAWARA

 

Djibril Coulibaly

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