Le prêche qui est une scène où un espace exclusivement réservé pour, sensibiliser, éduquer, conscientiser pour renforcer le foi en Dieu voire remonter le moral des personnes en situation difficile ou éprouvées peut aussi être mis à profit avec, bien entendu, le même objectif, contribuer au renforcement des scènes de joie et d’allégresses totales. C’est comme lors des mariages, etc. L’épreuve de ce genre vient de se dérouler à Missabougou, en Commune VI du district de Bamako, le dimanche 10 juillet dernier, lors d’une cérémonie de mariage. Bizarre pour ceux qui croyaient pour ce jour à une ambiance festive qui, pourtant, est réservée pour les cérémonies de ce genre, surtout à Bamako. A l’arrivée sur les lieux, il fallait passer un coup de fil d’abord pour savoir exactement que c’est sous le hangar que la place est réservée pour les hommes et femmes invités tous confondus. On vient prendre place et c’est le prêcheur Adama N. Traoré qui parle sur Dieu, sa miséricorde et son Prophète Mohamed (PSL). Devant les autres invités, on fait semblant d’adhérer à ce choix de cérémonie même si on aurait souhaité autres choses. Mais qu’à cela ne tienne. On prend place et on observe. Des sourires se retrouvent vite dans la mesure où c’est un prêche qui est différent des autres. C’est pourquoi le prêcheur disait qu’il n’a pas parlé de paradis ou d’enfer mais du mieux vivre et du mieux être en respectant les critères de Dieu dans la vie. Les thèmes portaient sur, entre autres, le bon comportement d’une femme en quête d’un foyer ou de le conserver sans ennuis quand elle est marié. A cela s’ajoute le comportement de l’homme vis-à-vis de sa femme pour un climat apaisé au sein du foyer. La récitation de la Sourate permettant à l’homme de préserver sa virilité était aussi à l’ordre du jour. Le prêcheur se félicitait de cette scène pour lancer un appel pressant à ceux qui pensent que le prêche n’a sa place que sur les situations de deuil, pour dire que le contraire est aussi possible.
Le Fouiner