Nommé Premier ministre de la transition malienne depuis le 7 juin 2021, Dr. Choguel Kokalla Maïga serait évidemment engagé à faire tout ce qui est dans son pouvoir pour que les Maliens lui donnent plus de temps afin d’assoir les vraies bases de la refondation.
« Les élections ne sont pas la priorité, » avait confié le Premier ministre malien Dr. Choguel Kokalla Maïga au micro de France 24 après la 76e assemblée générale des Nations unies. En effet, cela montrerait la volonté des autorités maliennes à reconsidérer le délai imparti pour la durée de la transition, à commencer par le président de la transition le colonel Assimi Goïta. Ce qui serait sans ambages assorti lors des échanges avec le Président ghanéen, Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Cedeao en visite ce dimanche 17 octobre 2021 au Mali. Il faut rappeler que depuis des années, notre pays se trouve dans une situation sécuritaire difficile ou précaire. C’est pourquoi les autorités du pays pensent que tenir les élections dans ces conditions seraient vouées à l’échec total, car il y a plusieurs zones du pays qui ne sont pas encore sécurisées, surtout le centre qui était pourtant l’endroit le plus sûr du pays depuis des années, mais aujourd’hui est devenu le fief des terroristes. Donc, il est nécessaire de revoir la stratégie afin de maintenir l’ordre dans ces zones à haute instabilité pour ensuite organiser les élections, toutes les élections. Tout ceci serait possible sans aucun doute par l’audace de nos forces de Défense et de sécurité, du président Assimi Goïta et du Chef du gouvernement Dr. Choguel Kokalla Maïga, par sa politique de gérer l’administration à faire de ces échéances électorales et dans sa volonté d’assoir considérablement la création de l’organe unique de gestion des élections surnommée l’autorité indépendante de gestion électorale (AIGE). L’insécurité grandissante, les élections générales et la création de l’organe unique de gestion des élections entre autres raisons qui permettront au chef de l’administration malienne d’atteindre le billet vert pour la transition ainsi qu’à sa prolongation tout court. Mais, les assises nationales de la refondation du Mali nous en diront davantage. Car celles-ci seraient le tournant pour non seulement la confirmation de cette hypothèse, mais aussi pour mettre à nu l’engagement de Choguel qui ne cesse de penser que les élections ne sont pas la priorité. L’avenir nous le dira !
À suivre…
Moriba DIAWARA LE COMBAT