vendredi 22 novembre 2024
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Processus de paix : Quand la destitution de Me Harouna Toureh à la tête de la CMFPR pose problème à l’évolution de la plateforme

Une rencontre du groupe des mouvements armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, dénommé  la plateforme (composé de GATIA, du MAA et des CMFPR) a tourné à une véritable mésentente. Pour cause, la présence de Me Harouna Toureh au présidium avec l’intention de faire un discours a provoqué un tollé général dans la salle où des participants ont failli  arriver aux mains.

Le problème de  Me Harouna Toureh, chassé récemment par ses compagnons de son poste de porte-parole de la plateforme-CMFPR, continue d’entretenir de sérieux malentendus  au sein dudit groupe. Après la sortie des membres de la plateforme-CMFPR pour annoncer par voie de presse son limogeage, Me Toureh persiste dans sa détermination de jouer incessamment son rôle d’antan. D’ailleurs, il entretient toujours de bonnes relations entre lui et d’autres membres du groupement qui continue à le soutenir.

Nous nous en sommes rendu compte, le mercredi 31 janvier dernier, lors d’une rencontre importante de la plateforme, déroulée sur la colline de Badalabougou. Il s’agissait de se réunir pour harmoniser les démarches et visions dans la perspective d’une mise en œuvre plus accélérée du  processus de paix. Autrement dit, les mouvements armés signataires du document de paix ayant un rôle capital dans la bonne marche du processus de paix étaient en réunion de mise à jour. Malheureusement, la rencontre a été soldée par des échauffourées et altercations entre partisans et opposants de Me Harouna Toureh.

En effet,  dès l’entame de la cérémonie avec les interventions des Responsables du MAA et du GATIA, les engueulades ont éclaté pour interrompre la cour normale de la rencontre. Pour cause, certains ont estimé et riposté que Me Toureh n’a plus droit à la parole à leur nom  et par contre d’autres, en revanche, tenaient à ce qu’ils puissent livrer son message. La rencontre a ainsi pris une tournure électrique.

Est-ce à dire que c’est le début d’un conflit d’intérêts qui va mettre du plomb dans l’aile du processus de la  paix, du moins du côté des mouvements signataires, de l’Accord d’Alger II ou y aura-t-il une solution alternative pour préserver le fragile processus de paix et de réconciliation  en cours au Mali ? Seul l’avenir nous répondra !

Mohamed Bellem : LE COMBAT

Rédaction

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