vendredi 22 novembre 2024
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Procès du Général Amadou Aya à Sikasso : Les allégations des pro-putschistes

Le Mouvement populaire du 22 mars 2012 (MP22) et les Clubs Amadou Aya Sanogo (Mouvement trop c’est trop, Copam, les femmes des camps de Kati) s’érigent en camp de bataille pour soutenir le Général Amadou Aya Sanogo et les autres putschistes du CNRDRE dans le cadre de leur procès devant se tenir demain à Sikasso. Ils contre-attaquent tout en attribuant à d’autres coupables de crimes reprochés au clan du Chef de l’ex junte de Kati.

Le Mali tout entier attend impatiemment ce procès du 30 novembre prochain à Sikasso. Celui des auteurs du coup d’Etat du 22 mars 2012 dans l’affaire dite d’assassinat des bérets rouges.

Dans ce cadre, les partisans du Général Sanogo et autres membres du CNRDRE protestent et tentent  de décortiquer,  à travers d’autres versions, les faits reprochés à leur idole et sa bande. Parmi ces proches de Sanogo, l’on retiendra Pélignama Sylla, Hamidou Tangara, Ibrahim Maïga et Mme Ouattara Nana Kadidia Traoré. Ils viennent de faire une déclaration commune au nom de leurs organisations, à savoir le MP22, la COPAM, le Mouvement trop c’est trop et Les Femmes des camps de KATI. Ils ont lancé un appel à tous les pro-Sanogo, particulièrement les jeunes et les femmes, à se rendre dès aujourd’hui à Sikasso pour montrer leur indéfectible attachement aux membres du CNRDRE.

De leurs allégations, d’une part, l’histoire des bérets rouges fait partie d’une «série de complots de la France-Afrique qui n’a jamais renoncé à faire main basse sur le Mali depuis son expulsion de notre pays en 1960». Et, de l’autre, ledit procès des membres du CNRDRE se tient dans un contexte particulier ; celui de la détention provisoire prolongée au-delà des limites légales pour la plupart d’entre eux et de la tenue prochaine du sommet franco-africain au mois de janvier prochain, ici à Bamako. Les mouvements de la société civile pro-putschistes estiment qu’il s’agit là de tenir obligatoirement ce procès pour libérer des rebelles au risque de déplaire à la France.

«Pour le pouvoir, il faut coûte que coûte démarrer cet impossible procès ou libérer les détenus rebelles au risque de déplaire au FDR et à ses sponsors français. On aura compris que les manifestations organisées par les familles des victimes supposées sont en fait l’œuvre d’une certaine France impérialiste et de ses valets locaux», accusent-ils.

Aussi, ils se demandent : «peut-on juger décemment le Général Amadou Aya Sanogo et ses compagnons tout en renvoyant aux calendes grecques celui des mercenaires? Peut-on juger décemment les militaires patriotes et faire l’impasse sur le procès de ceux qui ont préparé les attaques perpétrées contre l’ORTM, l’aéroport international de Bamako-Senou et la garnison militaire de Kati à partir de l’Ambassade d’une puissance impérialiste occidentale décadente ? ».

Aux dires des pro-Général Sanogo, le charnier de Diago n’est autre que les corps des 33 personnes tuées par les gens qui ont attaqué l’ORTM, l’Aéroport Senou, transportés du CHU Gabriel Touré.

En outre, les associations de la société civile, défenseurs des putschistes, accusent le Président IBK d’avoir trahi le Général Sanogo. «Il aurait prétexté qu’il veut lui faire échapper de la CPI», dénigrent-ils IBK.

De son côté, Makan Konaté du COPA (collectif des patriotes du Mali), déclare avoir confiance en la justice malienne. Notons que le COPA a été crée dès le lendemain du putsch pour soutenir Amadou Aya Sanogo dans toutes ses actions.

Oumar Diakité : LE COMBAT

COULIBALY

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