A l’image des Enseignants, nos Gardiens de la Cité, les policiers, exigent l’adoption de leur Statut et la réintégration immédiate des leurs radiés de 2012 à nos jours. Faute de quoi, ils menacent de rendre la dure au Régime d’IBK.
C’est à l’issue d’une conférence de presse, déroulée hier lundi, que l’information est tombée. Selon le conférencier, le Sergent-chef de police Jean Antoine Samaké, non moins Secrétaire Général adjoint du Syndicat National de la Police, l’objectif de la rencontre est d’expliquer à l’opinion nationale et internationale les préoccupations de la police nationale. Des préoccupations liées, notamment, à l’adoption de leur Statut et la réintégration immédiate des policiers radiés de 2012 à nos jours. Pour la circonstance, le Secrétaire Général adjoint du Syndicat National de la Police était accompagné du Sergent-chef de police Daouda Cissé. Ce fut en présence de nombreux militants.
A l’instar des autres couches socioprofessionnelles, la police mérite un nouveau statut pour une meilleure protection de ses fonctionnaires. Cependant, ils constatent une lenteur dans la transmission de ce document tant attendu par tous les policiers. S’il est vrai que le souci primordial du Président de la République est de mettre les forces de défense et de sécurité dans des conditions idéales de travail, la police voie mal comment ce corps qui est la première force de sécurité peut rester en marge.
Il a terminé ses propos en demandant une forte mobilisation de l’ensemble des fonctionnaires de la police autour de l’essentiel (le Statut).
Dans une lettre adressée au Ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, on peut noter ceci :
-Une accélération du processus d’adoption du statut tout en tenant compte de la modification de l’article 7 dudit projet de décret fixant les modalités d’application du statut des fonctionnaires de la police nationale (le premier relatif aux conditions de nomination des Officiers de Police Judiciaire-OPJ dans le corps de Sous-officiers de police) ;
-La relecture du décret N°08-351/PRM du 26 juillet 2008 fixant le taux et les modalités d’octroi des primes allouées aux fonctionnaires de la police nationale ;
-La réintégration sans condition des policiers radiés de 2012 à nos jours.
A cet effet, les syndicalistes de la police nationale, soucieux de la situation sécuritaire actuelle de notre pays, se réservent le droit, à l’instar des autres corps professionnels, d’user des moyens légaux dont ils disposent, pour l’aboutissement de leurs revendications.
Par conséquences, le syndicat donne une semaine à la hiérarchie ; c’est-à-dire, à partir de ce lundi 22 janvier 2018, pour faire face à leurs doléances. Si non, les autorités les trouveront sur leur chemin. Or, tel n’est pas leur souhait. «Bon entendeur salut !».
Gaoussou Kanté : LE COMBAT