Après le Burkina Faso, le Directeur de DIAKONIA international, BO Forsberg, à la tête d’une forte délégation, a effectué, la semaine dernière, une visite de travail au Mali. C’est dans le cadre d’une mission d’information et de sensibilisation sur les droits humains et le suivi de leur application au Mali, un pays post crise.
Le vendredi 14 octobre 2016, le Directeur de DIAKONIA international, BO Fors berg, était face à la presse nationale et étrangère accréditée à Bamako. C’était pour passer en revue l’objectif de la visite de travail qu’il effectue actuellement dans la Région ouest-africaine (Burkina, Mali…). À l’occasion, il était accompagné du Directeur de Diakonia Mali, Nicolas Sidibé ; de la Présidente de l’ONG nationale WILDAF, Mme Samaké ; du Directeur de l’OPI, M. Dicko et des Responsables de toutes les ONG spécialisées dans la défense des droits humains au Mali.
Dans sa déclaration préliminaire, Directeur de Diakonia International, Bo Fors berg, s’est appesanti sur les deux grandes conventions dont le Mali est signataire dans le domaine de la défense des droits de l’Homme et du droit humanitaire. Dans ce cadre, il précisera que l’objectif principal de l’ONG Diakonia international est d’œuvrer à ce que tout le monde ait une vie digne : «L’ONG Diakonia international œuvre pour l’accès de tous à une vie digne», a souligné Bo Fors berg.
En effet, le thème central de cette rencontre avec la presse portait sur les « Droits humains d’un pays en crise ou post crise ». Ce, avec comme cas précis, la phase dans laquelle se trouve actuellement le Mali. Selon le Directeur de Diakonia international, son ONG se focalise sur « la démocratie, les droits humains, le genre, la justice et l’économie». Il précise que « les droits humains priment sur les 3 trois autres » et quant on parle du genre, « il s’agit bien des femmes ».
L’ONG Diakonia international est présente dans 32 pays au monde où elle se bat pour que soit « en avant la défense des droits humains ».
Il y a « une première convention des droits humains pour l’ONU ». Cette convention a été élaborée et signée après les deux guerres mondiales pour défendre les droits des victimes. Cette convention donne le droit aux gens de « s’exprimer librement ».
La deuxième convention dite « convention humanitaire » vise à protéger les citoyens des « séquelles » des conflits. Au regard de cette convention, ni les rebelles ni les armées gouvernementales ne doivent tirer sur les populations civiles dont les enfants ou violer les femmes. Cette convention humanitaire a été utilisée dans le conflit entre Israël et la Palestine .Tandis qu’au Mali c’est un conflit à l’intérieur du même pays ; un conflit entre les groupes rebelles et l’Etat. Mais hélas ! Dans presque tous les pays signataires de ces deux conventions la violation est monnaie courante.
Donc, c’est face à cette situation que l’ONG Diakonia travaille en informant et sensibilisant les acteurs des crises et autorités gouvernementales sur la teneur de ces conventions. Le conférencier persiste et signe que ce sont les sociétés civiles qui doivent faire pression sur les Etats pour qu’ils respectent les clauses de ces deux conventions. Et d’ajouter que depuis qu’il est au Mali, il a rencontré des Ministres et des Hommes politiques qui l’ont tous avancé des belles paroles. Mais qu’à cela ne tienne, puisque depuis toujours aucune des promesses n’est suivie d’acte concret.
Étant donné que les Hommes politiques n’entendent que la pression des foules, le Directeur de l’ONG Diakonia international invite les sociétés civiles à se mettre ensemble pour faire changer les choses.
Au Mali, Diakonia est sur tous les fronts (développement socio-économique, accompagnement des victimes de la crise qui a secoué le pays depuis 2012).
Abdoulaye Faman Coulibaly : LE COMBAT
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