jeudi 21 novembre 2024
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Mme Fadimata Alzara Touré, initiatrice du projet ‘’ Bamako, ville lumière’’: « Notre objectif est d’aller dans toutes les villes du Mali »

 

Depuis  trois ans à l’approche des fêtes de fin d’année, les grandes artères de la ville des trois caïmans brillent de toutes les couleurs sous fond de décoration magnifique.  Cette valeur ajoutée à la beauté de la capitale est le fruit  d’un projet dénommé, ‘’ Bamako, Ville lumière’’. Un projet qui est à sa 3ème édition.  Il est la résultante d’un partenariat entre la mairie du district de Bamako  et la société ‘’Dana Groupe’’, dirigée par  Mme Fadima Alzara Touré,  non moins Miss ORTM 1994. Surprise sur le terrain en plein travail, Alzara a bien voulu répondre au questionnaire de notre reportrice, afin d’expliquer ce projet. Lumière sur ‘’Bamako ville lumière’’ !

Le Sursaut : En cette veille des festivités de fin d’année, pratiquement toutes les grandes artères de la capitale brillent de belle décoration. Parlez-nous de ce projet ?

Fatoumata Alzara Touré :   Le projet ‘’Bamako, Ville lumière’’ est un projet de long terme en partenariat avec la mairie du district de Bamako. Chaque année, nous décorons la ville  avec l’apport de nos partenaires financiers qui se donnent une visibilité à travers ce projet. Par ce que,  c’est basé sur du sponsoring.

‘’Bamako, Ville lumière’’, c’est un peu toutes ces décorations, ces illuminations et ces embellissements qui sont offerts par les différentes sociétés ou partenaires que vous allez bientôt voir sur les artères et les monuments.

Le Sursaut : Peut-on avoir une idée du coût de l’opération ?

Fatoumata Alzara Touré : Je n’aime pas trop parler d’argent. Mais c’est vrai que c’est un projet auquel on est à plus de 200 millions de FCFA. Sa durée  est de 40 jours, nous installons les illuminations qui vont rester brancher pendant 40 jours. Pour le moment, ‘’Bamako, Ville lumière’’ concerne les fêtes de fin d’année car l’objectif est qu’à Bamako, on puisse se présenter les meilleurs vœux pendant les festivités de fin d’année dans une ambiance festive avec des jolies illuminations.

Qui sont vos partenaires ?

F A T : Il y en a beaucoup. Notre premier partenaire est la population de Bamako même, qui accueille bien cette initiative et nous encourage chaque année. Ensuite, je peux vous citer d’autres partenaires, telles les sociétés : Malitel, Orange-Mali, la Banque Of Africa (BOA), la BMS, AGEFAU, Canal+…  il y en a tellement que j’ai peur d’en oublier.

Les capitales régionales sont-elles concernées par ce projet ?

F A T : Oui, cette année, on a fait la 1ère édition de ‘’Mopti, Ville lumière’’ et ‘’Koulikoro, Ville lumière’’. De ce fait, nous avons tenu d’illuminer la ville de Mopti en première, parce que je pense que pour tout Malien, la 5èmerégion est devenue sentimentale et elle fête aussi son centenaire cette année, pour cela les festivités commencent le 21 de ce mois jusqu’au 31 décembre.

Nous restons attachés à toutes nos villes et à toutes nos régions. En plus de cela, pour ‘’Koulikoro, Ville lumière’’, on essaye d’accélérer un peu, pour que  la ville de la 2ème région (Koulikoro) aussi puisse profiter des illuminations de fête de fin d’année. Notre objectif est d’aller dans toutes les villes du Mali. Pour ces deux régions (Mopti et Koulikoro), nous avons signé également des conventions avec les mairies de ces villes.

Vous n’êtes pas à votre première expérience. Alors, quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans cette activité ?

F A T : Il y a des difficultés. Chaque année à son lot de difficultés spécifiques. C’est vrai que la première année a été exceptionnelle en termes de difficultés étant donné qu’il fallait convaincre les partenaires, pas mal de personnes et les autorités déjà qui font confiance à ma structure et à ma personne. Après, ce sont les problèmes techniques, les mêmes que je rencontre cette année et que j’ai rencontré l’année dernière. Mais des problèmes techniques qu’on gère.

Vous êtes une femme de foyer, une mère de famille. Alors,  comment parvenez-vous à gérer votre vie de foyer et celle professionnelle ?

F A T : Moi, j’ai la chance d’avoir une famille formidable et un mari formidable qui patiente, qui m’attend. Et les enfants qui ont compris d’avoir  une mère qui aime s’épanouir dans son travail. Je pense que ma famille a compris cela et tout le monde essaye de mettre aussi du sien pour que je puisse réussir mes objectifs.

Parlez-nous brièvement  de ce que ‘’Dana Groupe’’ fait, en plus de ce projet ?

F A T : Je suis à la tête d’une série d’entreprises, précisément cinq sociétés. Nous sommes dans l’évènementiel, dans l’éducation, dans l’import-export et dans les BTP (Bâtiments Travaux Publics).

Avez-des vœux pour les fêtes de noël et 31 décembre à l’endroit du peuple malien ?

F A T : Oui, je n’ai que des bons vœux, je souhaite que cette année 2020 soit celle de concrétisation de tous nos meilleurs vœux. Qu’il y ait plus de prospérité, santé, paix, amour, joie beaucoup d’argent . Surtout que le Mali trouve en 2020 des solutions, à sa situation de crise.

Entretien réalisé par Mariam SISSOKO LE SURSAUT

 

Djibril Coulibaly

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