L’émissaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) Goodluck Jonathan a montré ses limites dans les négociations entre le Mali et la CEDEAO. C’est la raison pour laquelle les autorités maliennes se confient au président de la République du Togo, Faure Gnassingbé.
Le Mali et la Communauté sous régionale n’arrivent pas à s’attendre sur un chronogramme pour revenir à l’ordre constitutionnel. L’ancien président du Nigéria, Goodluck Jonathan a fait plusieurs visites au Mali depuis le régime d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Là-bas, il a échoué à avoir un compromis entre le Mali et les autorités d’alors l’époque.
Goodluck Jonathan a-t-il réellement la capacité de trouver un terrain d’entente entre le Mali et les chefs d’État de la CEDEAO ? Après plusieurs fois à Bamako, l’émissaire de la CEDEAO n’a pas pu faire bouger les lignes. Les autorités de la transition se sont confiées au président togolais pour trouver une solution entre les deux côtés.
Après 4 mois d’embargo et que celui qui a été désigné pour trouver une solution n’arrive pas à jouer pleinement son rôle. Les autorités de la transition donnent la chance à Faure Gnassingbé, car avec Goodluck Jonathan, le compromis est loin d’être trouvé.
L’embargo joue sur les Maliens. Certaines activités sont à l’arrêt et le peuple souffre à cause de cette sanction imposée au Mali. Pour donner un coup d’accélérateur aux négociations, le président de la transition a vite dépêché une délégation au Togo conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop pour se confier à Faure. C’est lui qui a fait une visite éclair au Mali pour rencontrer le président de la transition, le colonel Assimi Goïta.
Maintenant, tous les regards sont braqués sur Faure Gnassingbé pour une solution à cette crise entre le Mali et la CEDEAO.
D SANOGO LE COMBAT