samedi 20 avril 2024
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Marche de la plateforme « AN Tè An ba Na ! Touche à ma Constitution » : Soumaïla opprimé, Gassama éjecté, Modibo presque évanoui !

Au-delà de sa réussite en termes de mobilisation la marche pacifique organisée par la plateforme « AN TE AN BA NA, TOUCHE PAS A MA CONSTITUTION », aura été marqué par des évènements inattendus. Ainsi, à la surprise générale, Soumaïla Cissé chef de file de l’opposition aurait été privé de parler sur le podium, comme un illustre inconnu, il ne s’est pas fait prier pour se retirer. Quant à son homologue de l’Assemblée nationale, l’honorable Mamadou Awa Gassama, lui fut interrompu dans son intervention qui rejouait un disque rayé. La seule victime de cette marche fut Modibo Sidibé, pdt des Fare Ankawili, qui a failli tomber dans les pommes, car étouffé, mais vite secouru.
La marche de protestation contre le projet de loi de révision constitutionnelle organisée par la plateforme « AN TE AN BAN NA TOUCHE A MA CONSTITUTION » dans la matinée du samedi 17 juin dernier a mobilisé du monde. Son point positif a été l’absence totale d’incidence du début à la fin. Les marcheurs prenant le départ à la place de la Liberté pour rallier la Bourse du travail en passant de la place de l’OMVS et le monument de l’Indépendance sont arrivés sains et saufs à destination. Même lorsque le premier lot des marcheurs ont pris d’assaut la cour de la Bourse du Travail, on pouvait remarquer le reste de la foule jusqu’au niveau de l’Institut français (Ex CCF). Tout cela dans la discipline totale sous l’œil vigilant des forces de l’ordre.
C’est au niveau des organisateurs même de l’événement qu’un certain désordre était perceptible. Surtout de la part du « député étrangleur », l’honorable Mahamadou Hawa Gassama, de l’URD. Qui n’arrivait pas à se tenir tranquille : il voulait coûte que coûte se refaire une santé politique à travers cette marche, bouclée par un meeting. Cela, en vidant tout ce qu’il avait dans son sac. Dans un premier temps, il réussit à avoir voix au chapitre, mais ne fut pas encouragé dans cette dynamique de dire tout, comme il sait le faire. C’est pourquoi il fut interrompu net dans sa diatribe sur fond de louanges fortuites à l’ex président de la République, Amadou Toumani Touré. Un organisateur ne s’est pas empêché de lui lancer ceci : « nous ne sommes pas là pour faire de la politique. Encore moins flatter X ou Y, mais tout simplement de protester contre le projet de révision et de demander au Président IBK de le retirer ». Lorsqu’il n’a voulu prêter oreille à cette remarque, il continua son spectacle, jusqu’à ce qu’on lui coupe la parole en pleine intervention avant de lui demander de descendre du Podium. La Bourse du Travail n’est pas Bagadadji.
La deuxième chose qui n’est pas passée inaperçue, est le froid glacial dans lequel était plongé le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé. Qui n’a réussi aucun traitement digne de son rang, au détriment des jeunes activistes comme Ras Bath ou Master Soumi. Personne ne pouvait parier sur le fait que Soumaïla Cissé à un tel évènement n’aurait tenu même un petit mot à l’endroit du public. Et cela fut le cas. A part le minime privilège de monter sur le podium pour soulever ses deux bras en guise de salut public, Soumi Champion est resté l’ombre de lui-même. Et soudain, les uns et les autres ont été surpris de le voir redescendre du podium dans l’indifférence totale des organisateurs et du public. Soumi champion n’était-t-il pas sur son ring ?
En effet, après ces deux faits, le public n’était pas au bout de sa surprise, lorsque comme par enchantement le président du parti Fare Anka Wuli, Modibo Sidibé, fut victime d’un malaise, pas vagal, mais assurément d’étouffement. Heureusement qu’il y a eu plus de peur que de mal, il a été vite secouru à l’abri des regards indiscrets. Comme pour effacer tout soupçon de fragilité physique, on lui a accordé le sursis de réapparaître sur le podium, afin de couper court à toutes les interprétations fallacieuses. Surtout d’une certaine presse.
Par Moïse Keïta LE SURSAUT

Djibril Coulibaly

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