vendredi 22 novembre 2024
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Marche à Gao : Le démenti de la plateforme par rapport à son implication

Pointé du doigts sur les réseaux sociaux et dans certains médias, la PLATEFORME, à travers un communiqué rendu public le mercredi dernier 13 juillet, montre qu’elle n’est impliquée ni de près ni de loin dans les douloureux événements du 12 juillet dernier à Gao. Une manifestation qui s’est soldée de quatre morts et plus d’une trentaine de blessés graves.

La PLATEFORME tout en condamnant officiellement cette marche qu’elle qualifie de non n’a autorisée par les services représentatifs de l’Etat malien, cela à cause de l’état d’urgence, déclare aussi le fait de ne rien à voir avec cette manifestation qui a dégénéré entre populations civiles et forces de l’ordre à Gao.

Une vision qui n’est pas partagée par certains internautes et hommes de médias qui n’ont d’ailleurs pas manqué d’exprimer leur indignation sur les réseaux sociaux et certaines les médias attitrés. Ouvertement, ils accusent non seulement la PLATEFORME mais aussi les autres groupes armés d’être à l’origine de se drame. Ils ont aussi pointé leur doigt accusateur vers la jeunesse de Gao pour avoir oser s’opposer à ceux qui avaient pillé, volé, incendié, détruit leur Région; bref, contre ceux qui avaient pris les armes contre le pays revenir sous la bannière de ces fameuses « Autorités intérimaires» leur imposer leur loi, narguer leurs frères et sœurs victimes. En fait, le crime des jeunes de Gao n’aura été que de n’avoir pas être dirigés, d’une manière ou d’une autre, par aucun bourreau d’enfants de la cité des Askia. Manière de s’opposer, donc, à la mise en place des Autorités intérimaires, initialement prévue pour ce vendredi 15 juillet 2016, dans toutes les cinq Régions du Nord. En rappel, les groupes armés ont signé, l’année dernière, l’Accord de paix avec le gouvernement malien. Et c’est dans le cadre de cet Accord que le projet d’« Autorités intérimaires» a été accommodé, au grand dam de l’opposition malienne pour des motifs d’anti constitutionnalité.

En tout état de cause, d’autres analystes rendent, quant à eux, le gouvernement malien responsable de ce dérapage.

En somme, force est d’admettre que cette marche qui vient de tourner à la catastrophe vient ainsi rappeler l’instabilité qui règne dans le Nord du pays et la fragilité qui caractérise le processus de paix en cours.

Ce qui permet aussi aux groupes jihadistes et certains bandits armés de profiter du contexte tendu pour multiplier des attaques dans la Région. En une année seulement, des centaines casques bleus et forces armées et de sécurité maliennes et de nombreux civils sont tombés dans le Nord du pays.

Adama A Haïdara: LE COMBAT

COULIBALY

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