La police et la presse sont-elles des ennemis ou des partenaires potentiels? La double question mérite tout son sens dans la mesure où très généralement des tensions de routine surgissent à chaque fois qu’ils se rencontrent lors des manifestations. Un cas a failli dégénérer. Il y a quelques semaines de cela, lors d’un Congrès au pavillon de Basket, au Stade du 26 MARS. La police du 13eArrondissement assurait le maintien de l’ordre. Un journaliste invité à la cérémonie de clôture du Congrès demandait l’accès de la salle à un Agent de police ; cela dans le respect professionnel qui doit exister entre polices et la Presse. Mais, voici notre cousin en treillis qui s’y oppose catégoriquement en exigeant au Journaliste d’aller se mettre dans les rangs avec les participants. Ce que notre confrère aussi n’a pas voulu faire. L’Agent dit : «Tu es qui pour ne pas te mettre en rangs ? » Le journaliste lui retourne ses propos en disant qui il est. Du coup, le ton monte et l’Agent de police se met en colère pour refuser toutes formes d’accès de la salle au journaliste. Les négociations n’ont servi à rien. Le journaliste se retire des lieux. Que ne fut la surprise quand la Commissaire a eu vent de cette histoire, car le journaliste en question serait un camarade de promotion de ce même Commissaire, principal du 13e Arrondissement. Ce dernier, au téléphone va demander au journaliste de revenir faire son travail en lui proposant de régler personnellement le problème en tant que Commissaire. Mais le journaliste lui demande de laisser tomber pour ne pas entraîner de l’interférence de la Hiérarchie de la police dans la mission de l’Agent. Ce, à partir des relations personnelles. Quelle preuve de grandeur d’esprit et de sagesse du côté du journaliste ?
Le Fouineur