À une semaine du début des examens de fin d’année dans notre pays, un sentiment de découragement gagne de plus en plus les jeunes candidats. La grève des syndicats, la fermeture des classes à cause de la pandémie du Covid19 sont entre autres les conséquences de ce sentiment d’anxiété. Du coup, on se demande de quoi résulterait le taux d’admission de cette année.
En quelques semaines des examens de fin d’année prévus en octobre dans notre pays, le comportement des candidats nous interpelle à se demander les causes de cette anxiété qui gagne l’esprit de nos jeunes élèves. Malgré que les syndicats et les autorités aient eu des compromis pour la suite de l’année, les candidats à leurs tours sont confrontés à d’énormes difficultés pour le déroulement des examens. Partout où l’on soit, ces jeunes ne parlent que d’examens. La plupart d’entre eux pensent d’une manière ou d’une autre, faire face aux sujets des examens. D’autant plus que des mois sans cours, les élèves erraient dans les rues, malgré un programme dédié aux jeunes candidats pour l’approfondissement des cours, grâce à la télé cours mis en place par le gouvernement. Ce forcing des autorités à tenir les examens coûte que coûte, inquiète les parents d’élèves et même les autorités chargées de l’éducation. En tout cas, aujourd’hui, les jeunes élèves se sentent perturber. Ce bouleversement que vient de connaitre notre système éducatif, nous pousse à nous poser des questions très sérieuses sur le devenir de l’école malienne. Imaginez le cas de l’université de nos jours, les candidats de deux années consécutives se sont suivis, sans la moindre passation. Un véritable casse-tête n’est-ce pas? Donc si les bacheliers de cette année s’ajoutent, ça donnera quoi comme résultats ? Cela pourrait causer d’énormes problèmes ou certains étudiants vont passer l’année entière dans la rue. Aussi, le banditisme et tout autre serait un méfait contre l’Éducation et la vie des jeunes étudiants. Certaines promotions de 2017 et 2018 sont en situation de passation ou les promotions 2019 auraient commencé sans faire la passation des anciennes promotions. À cela, s’ajoutent les examens de la promotion 2020 qui se prépare. Où seraient leurs places à l’université ? L’AEEM qui est en charge des démarches est menacé, certains membres sont en prison. Par conséquent, les résultats définitifs en sont les causes où la majorité des étudiants ont redoublé. Les nouvelles autorités seront-elles capables pour faire sortir l’Éducation de ce chaos ? En tout cas, les étudiants sont restés à l’écoute des moyens pour redémarrer l’Éducation malienne. Enfin, le nouveau gouvernement devrait tout faire pour sensibiliser les jeunes à travers l’employabilité et la formation pour dynamiser la population, notamment pour assurer l’éducation. Sinon à l’heure, les jeunes préfèrent d’autres choses que l’école après 60ans d’indépendance. Hélas, hélas…
Lassana Sow, Stagiaire