mardi 10 décembre 2024
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LE POINT : La natalité n’est pas la raison de la pauvreté de l’Afrique, mais l’Occident

J’ai cherché des vérités dans les argumentaires du président Macron lors du G20 de Hambourg (Allemagne), mais je n’en ai pas trouvé.
Déjà d’emblée, à une question d’un journaliste d’Afrikipresse, le président Macron évacue d’un revers de la main l’idée d’un Plan Marshall pour l’Afrique.
Macron, tout comme Hollande (François Hollande) et Sarko (Nicolas Sarkozy), n’a rien compris ou ne veut pas voir que tous les maux énumérés et dont nous subissons en Afrique sont tous liés à la pauvreté. Une pauvreté endémique avec son corolaire du fait que nous ne disposons pas pleinement et librement de nos richesses.
L’Afrique, en effet, est très riche de ses ressources humaines et naturelles. Et c’est grâce à ces deux atouts que nous tentons tant bien que mal de survivre. Mais où vont donc ces richesses ?
Lorsqu’Emmanuel Macron aura un début de réponse à cette question, nous avancerons sur le sujet. Mais l’occident à cette manie de nous renvoyer constamment à la figure notre taux de natalité élevée.
C’est proprement insultant cette amnésie collective de l’Occident qui feint d’ignorer les vrais raisons de notre retard vis-à-vis des autres continents, notamment l’Europe et l’Amérique.
Oui Monsieur Macron, laissez nous nos richesses et nous vous lançons le défi de pouvoir supporter aisément «huit enfants par femme». Cela fait une cinquantaine d’années qu’on nous saoule avec notre taux de natalité. Malgré les divers virus à provenance inconnue jusque-là, quelle autre solution rationnelle avons-nous dans l’immédiat pour ne pas disparaitre si ce n’est ce taux de natalité tant décrié ?
D’Ebola au Sida en passant par des foyers de tensions, l’analphabétisme et un taux de mortalité démentiel n’existant nulle part ailleurs qu’en Afrique, M. Macron ne propose rien d’autre que du business avec l’Occident pour nous en sortir. Un business dans lequel c’est l’acheteur qui fixe le prix qui lui convient.
Pourtant il suffirait simplement d’un partage équitable 50/50 des retombées des fruits de nos matières premières pour que l’Afrique relève la tête et reparte du bon pied.
Mais rien n’y fait ! Mais à qui la faute ? A nos dirigeants bien évidemment, car c’est de bonne guerre que chacun défende ses intérêts.
A nous d’en faire autant tout simplement !
Fousseyni Camara
Diaspora malienne de France

Djibril Coulibaly

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