Les matériaux de construction, les animaux domestiques et les carcasses de véhicules entassées au bord de nos voies publiques, dans les carrés, rues et sur les places publiques ne manquent pas à travers la ville de Bamako et ses quartiers périphériques. À Bamako tout comme dans les centres-ville régionaux de notre pays, il est très fréquent de rencontrer des tas d’ordures, des fosses septiques à ciel ouvert dans les coins et recoins des rues, devant les familles, sur les lieux publics. Des ordures et eaux usées de nos WC avec des instruments usés polluent tous les carrés et, parfois, bloquent le passage des usagers de la voie publique ou empêchent la circulation normale des eaux usées. Pire, il n’est pas rare de trouver des cages au bord des rues et des carrés abritant des bœufs, des moutons ou des chevaux alors que ces animaux seraient mieux avec des bergers hors de la ville. Partout, on bloque, ou gêne la circulation. Ces cages d’animaux, de vieux véhicules en stationnement s’entassent depuis des années et des années, etc., à tout bout de champ dans nos grandes villes. Ensuite, nos rues, carrés et voies publiques servent de toutes sortes de lieux de réparation pour les voitures, les engins à deux roues et même des remorques alors que leur place se trouve dans les garages. Partout, des sables, des blocs de cailloux et toutes autres sortes de matériaux de construction restent entassés au bord des voies publiques et sur les goudrons sans qu’aucune autorité compétente ou morale n’ait le flair de réagir. Donc, les Responsables des services municipaux, les Commissariats de police…, doivent tous se sentir interpellés pour éradiquer ces phénomènes. Ne serait-ce qu’en s’autosaisissant ; puisqu’il s’agit en la matière de délits publics aussi.
Le Fouineur