Trois questions à Hamidou Farota, président de l’Union des jeunes pour un Mali uni et Solidaire.
Que pensez-vous des acteurs politiques et qu’en dites-vous de ceux du développement qui sortent la tête ?
Sans vouloir jeter l’opprobre ou l’anathème sur des acteurs de la scène politique, je crois savoir que la situation de crise multiforme que traverse notre pays est la résultante des erreurs ou manquements de ceux qui depuis l’avènement de la démocratie multipartite ont été les acteurs, a-t-il estimé et d’ajouter pour dire que chacun à sa part de responsabilité. Il faudrait selon monsieur Farota, faire nos mea culpa afin d’aller sur de nouvelles bases dans l’Union, la solidarité et la cohésion sociale.
Quel est votre point de vue sur les personnalités tel le puissant chef d’entreprise Seydou Mamadou Coulibaly ?
Je n’ai aucune connaissance de l’homme, mais, comme tout malien, je sais que cet homme est un brillant chef d’entreprise à la tête de CIRA-Mali.
Croit-il que cet opérateur économique pourrait faire mieux que les hommes politiques ?
Face à cette question, notre interlocuteur reste dubitatif, car, dira-t-il, qu’on ne peut pas vendre la peau du l’ours avant de l’avoir tué ou selon le dicton qu’il cite en ces termes, « c’est au pied du mur qu’on voit le vrai maçon ! »
Et pour ceux qui le taxeraient de point de l’ancien régime d’Ibk, que diriez-vous ?
S’il faut juger un citoyen selon ses amitiés, ses fréquentations, ou son passé, on ne va pas bouger d’un cran, car, selon moi, dans ce pays, nous sommes ou avions été tous proches. Chacun a ses connaissances, quelles que soient la forme et la nature des relations, a-t-il laissé entendre, avant de dire qu’il faut accorder des mesures atténuantes à tous ceux ou celles des nôtres qui souhaitent apporter leur pierre à l’édifice. Quand on sait selon lui que monsieur Seydou Coulibaly n’a pas attendu d’occuper un poste électif ou nominatif avant de s’investir dans le secteur de l’entrepreneuriat, donc la création d’emploi en tant que patron d’entreprise. Il faut lui accorder une attention’ particulière. Pour un citoyen malien qui a des entreprises dans plus de 26 pays à travers l’Afrique, monsieur Farota croit savoir qu’il va falloir compter avec lui pour bénéficier de ses expériences, ses compétences, et de son réseau d’amis de par le monde.
Pour terminer, le jeune et dynamique président de l’Union des jeunes pour un Mali uni et Solidaire en appelle à l’esprit patriotique de tous dans une union sacrée autour de notre beau pays, le Mali pour sortir définitivement de cette crise sempiternelle.
Tchewi Adams Konat LE COMBAT