Présentement, à Bamako, selon les échos, la dote d’un mariage qui était de 10.000 FCFA réclamée par les Imams des mosquées pour la célébration de l’union d’un homme et d’une femme est en passe de devenir 15.000 FCFA. Cette nouvelle mesure entrée en vigueur depuis un certain temps semble ne pas être connue de tous. Pire, aucune campagne d’information et de sensibilisation n’a été menée dans ce sens pour instaurer un consensus au plan religieux. Aussi, personne n’a la réponse du pourquoi de cet état de fait qui peut entraîner des complications pour certains. Si les mosquées de Bamako appliquent cette mesure, et bien, il va falloir qu’elles aient la réponse nécessaire face à cette situation. Tout porte à croire que les hommes dans l’intention de demander la main de sa tendre moitié sont appelés à redoubler d’ardeur pour surmonter cette pente pour avoir l’autorisation religieuse et la légitimité dans partage du lit conjugal. Cette marge de 5.000 FCFA se débourse à contre cœur vraiment quand on sait que les hommes préfèrent plutôt l’ancien barème. Le Ministère des Affaires Religieuses et du Culte et le Haut Conseil Islamique ainsi que les IMAMA de Bamako doivent se saisir du dossier pour creuser mieux afin de mieux éclairer les opinions sur les raisons de cette mesure. Surtout est-il que, dans certains milieux sociaux, on se plaint de la cherté du coût des mariages de Bamako.
Le Fouineur