Katibougou-Nialenko est un village dans la Commune Rurale de Bossofala dans le cercle de Kati, région de Koulikoro. L’école publique de cette localité de notre pays est à sa sixième année de création. Ce qui veut dire que la première promotion fait la sixième année fondamentale. Mais il y’a que trois salles de classes bâties en banco par la population elle-même. En plus, pendant l’hivernage, il y’a aucune garantie d’y garder les élèves. Chaque salle est occupée par deux classes : les première-deuxième années, les troisième-quatrième année et en fin la cinquième et sixième année, prennent cours ensemble. Le Comité de Gestion Scolaire (CGS) frappe depuis à toutes les portes, pour avoir un second cycle, mais rien n’y bouge. Pourtant, beaucoup d’enfants risquent de ne plus pouvoir poursuivre les études.
L’association Initiatives de Soutiens aux Orphelins et Personnes Âgées ISOPA-Demba-Gnouman plaide pour cette école afin que les enfants orphelins qui y étudient puissent continuer leur scolarité et que la prise en charge de la scolarité soit légère pour les parents en âge avancée. Selon eux, si l’es enfants doivent aller loin faire le second cycle dans une autre école communautaire à 7 km, cela engendrera de coûts énormes. Pourtant, les conditions y sont très pénibles tant pour les élèves que pour les enseignants qui fournissent assez d’effort pour dispenser des cours.
Selon la Présidente des ISOPA-Demba-Gnouman, Assitan Soumaré, si rien n’est fait pour construire le second cycle, beaucoup d’enfants vont abandonner l’école après les études primaires. Elle demande l’appui des organismes gouvernementaux et privés afin de soutenir cette école qui est vraiment dans un besoin urgent d’avoir une classe de 7ème, 8ème et 9ème année. Cette déclaration a été faite au cours d’une conférence de l’association, organisée sur la privatisation des écoles publiques au Mali à son siège à N’Gabacoro le 28 janvier 2020.
Daouda Z KANE