Certains membres de la Coordination des Mouvements de l’Azawad estiment que plus personne n’est à l’abri de l’insécurité. Son porte-parole Mohammed Ould Mahmoud en a parlé sur Rfi. Selon lui, ce qui s’est passé à Tombouctou est un signal fort.
Ce n’est pas la première fois qu’un membre du MOC est pris pour cible par des Hommes armés. Les ravisseurs font toujours en sorte de les isoler avant de passer à l’acte. Ce qui pousse la CMA à supposer que les djihadistes sont très bien renseignés.
Salim Ould Mbekhi se trouve chez sa mère souffrante lorsqu’il reçoit un appel vers 21h00. Selon les informations, il écourte sa visite et se rend à un rendez-vous dont il ne reviendra jamais. Le Commandant a été retrouvé abattu dans sa voiture à bout portant dans la soirée du dimanche 9 septembre.
Pour le Gouverneur de la Région, Koyna Ag Ahmad, la question d’infiltration des terroristes n’est pas à épargner. Mais il n’a pas souhaité se prononcer sur le sujet. Il attend les résultats des enquêtes qui sont en cours par les services techniques concernés.
Selon des sources locales pour le moment la situation est calme dans la cité des 333 Saints.
Le Mécanisme opérationnel de coordination fait partie de l’Accord de paix signé au Mali en 2015 par le Gouvernement et les Groupes armés à savoir CMA et plateforme. Ce qui a été prévu par l’Accord de paix de 2015. Le MOC de Tombouctou a été mis en place en mai dernier, mais jusqu’à présent les patrouilles n’ont pas démarré effectivement dans cette ville.
Adama A. Haïdara : LE COMBAT