De fin juin au 1 juillet, plus de 200 migrants sont morts par noyade au large des côtes de la Libye quand ils tentaient de traverser la Méditerranée. Selon l’Organisation Internationale pour la Migration, le drame est survenu en trois jours.
Selon l’AFP, le 30 juin, un canot pneumatique a chaviré au nord de Tripoli. 16 Survivants, dont des jeunes gambiens, soudanais, yéménites, nigériens et guinéens, ont été secourus par les Garde-côtes libyens.
Par ailleurs, l’OIM, dans un communiqué, a précisé que 103 autres personnes y ont perdu la vie.
Le dimanche 1er juillet, un autre bateau en caoutchouc transportant des migrants a chaviré au large d’Al-Chums, à l’Est de Tripoli. Environ 41 personnes ont survécu et les Garde-côtes ont déclaré la disparition d’une centaine de personnes. Des Agents de l’OIM ont été déployés pour apporter aux survivants une assistance en nourriture, eau et sanitaires au point de débarquement. L’agence leur a aussi fourni une aide psychosociale au centre de détention de Tajoura où les Survivants ont été transférés.
Le Chef e mission de l’OIM déplore le drame et annonce que le nombre de morts en mer au large des côtes libyennes augmente de façon alarmante.
À l’intervalle des mêmes jours, de vendredi à dimanche, près de 1000 migrants ont également été secourus et ramenés à terre ferme par les Garde-côtes libyens, a annoncé le site onusien. Ils ont intercepté de petits bateaux alors qu’ils se dirigeaient vers les larges. Ces migrants ont été transférés par les autorités libyennes dans des centres de détention où l’OIM leur fournit une aide humanitaire.
Cependant, le Chef de mission s’est dit inquiet du surpeuplement de ces centres de détention et de la détérioration des conditions de vie en raison de l’afflux récent de migrants. Pour lui, les migrants ramenés par les Garde-côtes ne devraient pas être automatiquement transférés dans des centres de détention.
De janvier 2018 à nos jours, beaucoup de migrants africains dont des Maliens ont perdu la vie en tentant de regagner l’Europe par la traversée méditerranéenne.
Adama A. Haïdara : LE COMBAT