L’immigration clandestine est devenue un cauchemar pour les Africains. Ce, en ce sens que la Jeunesse africaine met leur vie en péril pour se rendre en Europe par la voie illicite avec tous les dangers. Pour eux, ils partent pour la quête du « bonheur » qu’ils n’ont pas et qu’ils n’auront pas ici en Afrique.
Cela fait des années que ce phénomène est hors contrôle en Afrique. L’immigration clandestine est une monnaie courante dans notre continent. Surtout en Afrique de l’Ouest. Des milliers de jeunes, de femmes et mêmes d’enfants sont en train de perdre leurs vies en essayant de se rendre en Europe par la voie du désert et de l’océan. Une chose qui est déplorable, qui a brisé et qui continue de briser le cœur de plusieurs parents ou endeuiller bien de familles africaines qui y perdent dramatiquement leurs enfants. La jeunesse africaine doit avoir la conscience de penser que le bonheur qu’elle cherche dans ces pays étrangers qu’elle peut l’avoir sur la terre africaine : on peut naitre en Afrique, grandir en Afrique et réussir ici en Afrique. Il ne faut pas qu’on sous-estime ce continent des grands Nelson Mandela, Soudiata Kéïta, Modibo Kéïta, Kwamé N’Kroumah, Babemba et Tiéba Traoré ou encore des Sony Alber, Askia Mohamed, Kankou Moussa, Almamy Samory Touré, Alpha Yaya Diallo et de tant d’autres héros qui se sont battus pour cette Afrique et qui l’ont honoré dans l’Histoire de l’Humanité.
Les autorités africaines doivent s’unir pour n’être qu’un pour lutter contre ce fléau en mettant tous les moyens nécessaires à la portée de leurs jeunes ; en innovant et créant d’emplois pour tous pour redresser le taux de chômage parce que c’est aussi le manque de travail qui incite ces jeunes à aller chercher ailleurs comme dans ces pays étrangers. Sinon le sang de la jeunesse africaine a trop coulé et risque de couler aussi longtemps qu’on ne trouve pas solution escomptée à cette calamité.
Mariam Sissoko, Stagiaire : LE COMBAT