Dans le cadre de la lutte antiterroriste, les forces armées maliennes (FAMA) ont arrêté, le lundi 19 mars 2018, vers 07 Heures du matin, deux suspects à Hombori, selon des sources locales. Les deux individus étaient munis d’un pistolet mitrailleur (PM), la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA) confirme l’information.
La lutte contre le terrorisme va bon train au Mali. Les forces armées et de sécurité mènent un combat sans relâche souvent avec le soutien des armées étrangères présentes dans le pays. En dépit des pièges minant le terrain, la neutralisation des djihadistes se poursuit.
Ainsi, hier lundi, à Hombori, les FAMA ont arrêté deux individus munis d’un pistolet mitrailleur (PM).
«L’un s’appelle Doro, la cinquantaine et de nationalité burkinabé qui résidait à Hombori. Il serait recherché par les autorités burkinabés. L’autre, se nomme Nock Dicko dans la vingtaine, il est de nationalité malienne et natif de Hombori », détaille le département de la Défense et des Anciens Combattants du Mali.
Auparavant, rapportent nos informateurs, ces deux personnes étaient considérées comme des voleurs. D’ailleurs, ils ont été poursuivis lorsqu’ils détenaient des marchandises volées. Des marchandises dérobées au marché de Hombori, dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 mars 2018. Et c’est suite à des fouilles ordonnées par une perquisition à leur domicile de Doro, que les enquêteurs ont trouvé 3 panneaux solaires, 5 batteries et un PM.
Les deux malfrats ont été conduits à la Gendarmerie à Sévaré, pour toutes fins utiles », précise-t-on du côté des forces armées et de sécurité.
À noter que ces forces sont désormais dans la traque et la poursuite des détenteurs non autorisés des armes. Car, alertent-elles, les poseurs de mines, les détenteurs illégaux d’armes, notamment les armes de guerre, sont des ennemis de la paix. «Les Forces armées et de sécurité demeurent les seuls détenteurs légaux des armes de guerre », notifie-t-on du côté du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants.
Afin de mener à bien cette lutte, la collaboration inconditionnelle de la population civile reste et demeure la meilleure alliée. Les citoyens épris de paix doivent dénoncer les personnes suspectes. Cet acte constitue un geste et un devoir nécessaire pour aider les FAMA à mieux protéger les populations.
Oumar Diakité : LE COMBAT