Au moins 12 terroristes ont été neutralisés à Boulkessy, près de la frontière burkinabé, le week-end dernier. C’est à la suite de l’attaque d’un militaire malien lors d’une patrouille de sécurisation de la foire hebdomadaire de Boulkessy par un individu armé. La patrouille était sous le contrôle de la force conjointe du G5-Sahel. Selon un communiqué du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, les FAMA ont déploré un mort.
Les forces maliennes, sous contrôle opérationnel de la Force Conjointe du G5-Sahel, au cours d’une patrouille de sécurisation de la foire hebdomadaire de Boulkessy, ont été accrochées, le samedi passé, par des terroristes. Le bilan fait état d’un militaire malien tué, 12 terroristes neutralisés et plusieurs motos et vélos des terroristes ont été détruits. L’information a été dans un communiqué du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants.
Selon certaines informations de l’AFP, l’accrochage est parti de l’attaque d’un militaire malien par un homme armé au marché de Boulkessy, une localité près de la frontière burkinabé. Le Ministre, Tiéna Coulibaly encourage les FAMA à poursuivre leurs missions de sécurisation et de protection des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national dans le strict respect des Droits de l’Homme.
Ces terroristes ont été neutralisés à la frontière Mali-Burkina le lendemain d’une attaque perpétrée par des Hommes armés non identifiés dans le hameau d’Aghayne, dans la Commune rurale d’Inatès, frontière Mali-Niger. Les autorités nigériennes ont fait un bilan de 17 civils de l’ethnie peulh tués et d’un blessé grave. Selon une source citée par l’AFP, les assaillants sont arrivés vers 17 Heures, et se sont rendus directement à la mosquée où ils ont tué à coups de mitraillettes automatiques une dizaine de personnes. Ensuite, selon la même source, ils se sont dirigés à l‘intérieur du campement où ils ont tiré sur des personnes qu’ils ont croisées. Les assaillants, après leur raid, seraient retournés vers le Mali.
Selon certaines informations, cette attaque ressemble plus à un début de conflit inter communautaire dans la zone. Une source sécuritaire nigérienne citée par l’AFP a soutenu l’idée selon laquelle « il s’agissait certainement d’une opération de représailles, deux semaines après une attaque qui avait fait 16 morts parmi des touaregs maliens« .
Adama A. Haïdara : LE COMBAT