Le site d’informations générales ‘’Malijet’’, dans sa revue a publié en cette fin de semaine une contribution du président du PARENA, Tiebilé Dramé portant sur le processus de paix et pour la réconciliation nationale. « Comment éviter le mur à nouveau ? » était le titre interrogatif de cette tribune du président du parti du bélier blanc.
Dans un style qu’on ne lui connaît pas d’ordinaire, modéré et simple, le président Dramé dans cette contribution renvoie toutes les interrogations du blocage de la situation actuelle à la période d’avant et post mars 2012. Selon lui, le peuple devrait se poser les questions suivantes : «Pourquoi l’armée et l’État se sont-ils effondrés ? Pourquoi sommes-nous tombés en 2012 ? Comment Aqmi s’est installé? Quid du narcotrafic ? de la corruption? Où étaient les institutions ? Où étaient les contre-pouvoirs, la société civile ? Que faisaient les partis politiques ? Où étions-nous quand le pays se délitait ? ». Comme palliatif, il estime que l’accord d’Alger peut être considéré comme un acquis, certes important, mais insuffisant pour restaurer la stabilité. D’où la tenue de concertations élargies à toutes les composantes de la nation. A cet effet, en prélude à la conférence d’entente, le président du PARENA propose d’une part un congrès des communautés du nord, puis un autre congrès des communautés du sud.
Décidemment, les idées ne manquent pas au sujet de cette conférence d’entente nationale. Qui, si l’on n’y prend garde, prendra la forme d’une conférence mondiale.
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