Comme à l’accoutumée, lors des fêtes religieuses, à Bamako, le Grand Marché est dans tous ses états. La période donne l’impression à une phase très dense en termes d’affaires et de mouvements. Côté circulation et de négoces, c’est, en réalité, une sorte de casse-tête. Les ennuis vont des embouteillages aux grands bouchons sur les voies publiques. Ce, en passant par la complication du marché. Partout, il y a de marchandises, mais aussi de risques de vols. Les prix aussi ne semblent pas abordables en cette période de la fête de Tabaski. À l’intérieur de la place du marché, il y a manque de fluidité pour les populations qui tiennent à vaquer librement à leurs occupations en gagnant du temps. Durant cette dernière semaine, la donne se complique à tous les niveaux, concernant les voies publiques.
Du côté des véhicules, des conducteurs d’engins à deux roues et/ou les piétons les affres du taux élevé de la démographie se posent en véritable casse-tête qui n’épargne personne. Les chaussées traversant le marché et des alentours font perdre de temps pour les piétons et les automobilistes. Cela, sans oublier que les malfrats y érigent aussi domicile en guettant des opportunités. Les heures des pointes sont synonymes des moments de perturbations, de désordre en faveur souvent de petits bandits qui opèrent constamment. D’où, là-bas, à la moindre négligence sur ses poches, c’est le chaos !
Le Fouineur