vendredi 22 novembre 2024
Accueil | Education | Éducation nationale : L’école dans l’œil du cyclone

Éducation nationale : L’école dans l’œil du cyclone

Après la grève des 120 Heures, une autre de 240 pointe à l’horizon. Celle-ci ira du  lundi 21 au vendredi 25 janvier et du lundi 28 janvier au vendredi 1er février 2019. Ce préavis  de grève de 240 Heures, soit 10 jours, a été déposé, le vendredi 4 janvier, sur la table de Mme Diarra Racky Talla, ministre du Travail et  de la Fonction en charge des Relations avec les Institutions.

Après leur grève de 120 Heures, les Syndicats l’éducation signataires du 15 octobre 2016 organisent,  aujourd’hui, mercredi 16 janvier, un grand meeting à l’ECICA. Il  s’agit du SYNEB, de la COSES, du SYPESCO, du SYNESEC, du SYNEFCT, du SYDELF, et de la FENAREC.

Pour les leaders de ces sections syndicales réunies, il s’agit d’informer leurs Bases de la situation actuelle de l’école. Et ils  ne comptent pas s’arrêter à la grève des 120 Heures de la semaine dernière. Ils ont décidé d’aller jusqu’au bout pour avoir gain de cause. D’où cet autre préavis de 10 jours, soit 240 heures, allant du 21 janvier au 1er  février 2019. Leur préavis a été déjà déposé sur la table du Gouvernement. Avec un tel climat socio-éducatif impensable, on peut s’attendre à une année scolaire bouleversée comme celle de  2017-2018. Il faut noter que le cahier des doléances des enseignants déposé sur la table du Gouvernement comporte 10 points qui sont :  L’octroi d’une prime de documentation ; L’octroi d’une prime de logement ; L’adoption immédiate du plan de carrière du personnel enseignant ; La finalisation du processus de la régularisation administrative ; L’application effective et immédiate du Décret N.2016 -0001 P-RM du 15 janvier 2016 fixant les conditions et les modalités d’octroi de l’indemnité de déplacement et de missions ; La relecture du Décret n°529/PRM du 21 juin 2013 portant Allocation d’indemnités au personnel chargé des examens et concours ; L’organisation sans délais de l’élection professionnelle du secteur de l’éducation ; L’annulation des Décrets 0800 et 0801 du 19 octobre 2019 ; L’intégration dans le corps des enseignants du personnel non enseignant en classe et L’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’État.

La rétention des notes reste toujours en vigueur.

Depuis octobre 2016, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 qui regroupe sept sections à savoir : le Syndicat libre et démocratique de l’enseignement fondamental (SYLDEF), le Syndicat national de l’éducation de base (SYNEB), le Syndicat national des travailleurs de l’enseignement catholique (SYNTEC), le Syndicat national des enseignants du secondaire de l’État et des collectivités (SYNESEC), le Syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités (SYNEFCT) et la Fédération nationale de l’éducation de la recherche et de la culture (FENAREC). Selon eux, la lutte pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants ira jusqu’au bout. Les cours seront quasiment interrompus dans tous les établissements du fondamental (premier cycle et second cycle) et du secondaire.

Les Responsables syndicalistes promettent de ne pas baisser les bras et de ne pas reculer. Les enseignants ne décolèrent pas contre IBK et son Gouvernement pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Cela, pour une école malienne performante et résolument tournée vers l’excellence. Les acteurs du monde scolaire notamment les Recteurs des universités du Mali, les Directeurs d’Académies d’enseignements, les Directeurs des Centres d’animations pédagogiques,  les partenaires sociaux (syndicats), les enseignants de tous les ordres et les élèves et les étudiants sont tous interpellés.

En plus des acteurs, les décideurs  politiques sont aussi interpellés. Idem pour la conscience collective afin sauver l’école malienne.

Mohamadou YATTARA : LE COMBAT

Rédaction

Voir aussi

TRANSPORTS PUBLICS AU MALI: De nouvelles mesures adoptées pour faire face à la recrudescence des accidents de la circulation routière

  Le ministre des Transports et des Infrastructures et son homologue de la Sécurité et …

Laisser un commentaire

Aller à la barre d’outils