Dans le cadre de la convention de partenariat de financement entre la BMS et la BIDC, un montant de 10 milliards de nos francs a été accordé à la BMS pour le financement des PME/PMI qui représentent plus de 80% du tissu économique du Mali. La cérémonie de signature officielle de cette convention s’est déroulée au département de l’Economie et des Finances sous la présidence du Ministre Boubou Cissé et en présence des PDG des deux établissements bancaires, Babaly Ba et Bashir Mamman IFO.
Le premier Responsable de la Banque Malienne de Solidarité (BMS), Babaly Ba, s’est montré d’autant plus heureux que cette cérémonie se déroule sous la présidence du Dr Boubou Cissé, Ministre de l’Economie et des Finances et en présence de son homologue Bashir Mamman IFO, Président de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC), témoignant, s’il en était besoin, de l’importance accordée, de part et d’autre, à cette convention.
Parlant de la cérémonie en question, Babaly Ba, disait d’abord, qu’elle consacre le renforcement des liens entre la BIDC et la BMS parce que la présente convention de financement est la troisième du genre, après une première signée en 2008 et une deuxième en 2013. C’est dire, selon lui, qu’il est établi entre les deux institutions de fortes relations de partenariat. En suite, précise le PDG de la BMS, elle intervient à un moment particulier de la vie de la BMS qui a connu une évolution institutionnelle de grande envergure avec la réalisation de l’opération de fusion absorption avec la BHM, après celle réussi en 2008 avec Crédit Initiative (CISA). Enfin, elle est illustration des efforts fournis par la BMS pour mériter dignement ce type de partenariat ; car, cette signature intervient à l’issue d’une série de programmes d’évaluation des capacités d’absorption et de remboursement de la sa Banque par la BIDC.
De l’historique de sa création, le PDG de la BMS disait aussi que l’institution a été créée en 2002, à l’initiative du gouvernement du Mali dans le cadre de sa stratégie de la lutte contre la pauvreté avec pour objectif de faciliter l’accès des populations défavorisées au crédit, de promouvoir le financement des systèmes financiers décentralisés et d’accroitre le financement des PME/PMI avec l’objectif in fine, de contribuer au développement socio-économique du Mali et de favoriser la promotion de l’emploi, objectif auquel s’est ajouté le financement de l’habitat et du logement depuis l’absorption de l’ancienne BHM. La BMS, souligne son PDG, agréée en qualité de Banque universelle, a, donc, l’obligation de concilier le double objectif d’instrument de lutte contre la pauvreté et de Banque viable. A ce titre, elle mène en même temps des activités bancaires classiques qui lui permettent de disposer de dépôts, d’initier des opérations plus rentables, d’offrir ainsi tous les services bancaires autorisés par la réglementation. S’agissant particulièrement de la ligne de crédit de 10 milliards de nos francs obtenue de la BIDC, Babaly disait qu’elle est destinée au financement des prêts à moyen terme de la BMS aux personnes physiques et morales (PME/PMI), aux systèmes financiers décentralisés, aux coopératives et diverses sociétés en droite ligne avec les objectifs du gouvernement du Mali qui, en décidant de la fusion avec la BHM, avait dans, son agenda à l’endroit de la BMS, ces trois principales missions: le financement des PME/PMI ; le financement des institutions de micro finance dont l’efficacité est reconnue dans la lutte contre la pauvreté et la relance du secteur de l’immobilier axé sur l’habitat social.
Mohamed BELLEM : LE COMBAT