Les informations en provenance de Gao nous font état des cas de mécontentement populaire contre le mot Azawad qui rime avec le phénomène d’insécurité qui perdure dans toutes les localités du Nord.
Selon une source bien informée, «les populations de Gao sont contre le terme ou l’appellation Azawad». Ces populations n’admettent toujours pas l’indulgence des plus hautes autorités maliennes à reconnaitre le mot Azawad. Elles se manifestent présentement. Pis, à Gao, les Habitants s’opposent ouvertement contre l’instauration des autorités intérimaires qui devraient être installées du 13 au 20 de ce mois dans les Régions du Nord», selon le Comité de suivi de l’Accord (CSA).
La grogne sociale ne se limite pas à ses soulèvements populaires. Le Collectif des syndicats des enseignants des Régions du Nord ont aussi entamé une grève illimitée cette semaine avec 9 points de revendication à la clé.
En outre, l’insécurité continue d’être inquiétante dans la Région de Gao. Au début de la semaine, selon des sources dignes de foi, à 50 km de la ville de Gao, sur la route de Bourem, un particulier a été dépossédé de son véhicule. Des Hommes armés l’ont braqué pour s’emparer de la voiture tout en laissant la vie sauve des deux occupants à bord au moment de l’attaque. Aussi, toujours selon nos renseignements, les forces allemandes dans le contingent onusien ont arrêté 4 personnes armées et saisies 3 motos avec des chargeurs et minutions. Cette opération a eu lieu non loin de la localité de N’Tillit.
Oumar Diakité: LE COMBAT