La fête de Ramadan ou l’Aïd El Fitre avance à grands pas. Et c’est le moment aussi pour les malfrats opérant dans les marchés de Bamako de revoir les stratégies permettant de se faire des sous au détriment des femmes, jeunes et enfants innocents en quête de tenues de fête.
A défaut de ne pouvoir pas l’éliminer complètement, ce fléau de vols, de larcins, ne cesse de causer des conséquences traumatisantes pour les victimes potentielles. La ville de Bamako est actuellement en pleine effervescence pour les préparatifs de la fête de Ramadan. Une période qui suscite les bandits toutes sortes de plans et stratégies de vols et d’agressions à main armée même. Une occasion propice pour eux de monter sur le terrain des opérations. Ceux qui ont l’habitude de fréquenter les places de marchés de notre capitale en savent quelque chose. Mais, de par tristes expériences, eux, ils savent comment déjouer tous leurs coups. En fait, ce surtout les femmes, les enfants naïfs et les personnes étrangères des lieux qui se font avoir en grand le plus souvent. C’est ainsi qu’il est demandé aux Responsables en charge de la sécurisation des marchés de veiller sur les personnes et les biens. Sinon ces bandits, audacieux et effrontés sont capables de dépouiller les honnêtes de tous leurs biens (portefeuilles, sacs à mains, sachets plastiques, téléphones portables, etc.) en cette veille de la fête de Ramadan Saint dont les préparatifs vont bon train. Le principe consiste à faire semblant d’accompagner la victime pour faire des achats sans éveiller le moindre soupçon ou de leur proposer des petits articles ou bazin en vente à des prix défiant toute concurrence.
Sur tout autre plan, plus grave encore celui-là, les Agents de sécurité et les éléments des forces anti-terroristes doivent veiller attentivement sur ces zones de fortes concentrations humaines que sont ces marchés de Bamako. Ce, avant, pendant et après la fête de Ramadan en perspective.
Le Fouineur