Après le communiqué du ministre de l’Éducation nationale sur la réouverture des classes d’examens, soit treize heures plus tard, que les portes ont été fermées une fois de plus. On attend toujours que le gouvernement et Les syndicats des Enseignants s’entendent sur un accord de sortir de crise.
Entre les autorités et les syndicats des Enseignants, c’est un jeu de cache-cache qui s’installe. Avant l’annonce du ministre de l’Éducation Nationale, le gouvernement et les syndicats se sont rencontrés pour trouver une porte de sortir et comme de coutume, ils n’ont pas pu parvenir à un accord. Bizarre !! Après six rounds, les deux parties ne se comprennent pas. Est-ce pour dire qu’ils n’ont aucun intérêt pour la reprise ? Or, ils parlent tous en arguant que: «une Nation sans Éducation est une nation perdue », cela caractérise l’hypocrisie. Après deux mois de fermeture nous voilà à la caisse de départ, malgré les efforts du gouvernement à mettre un système pour permettre aux élèves de se rattraper. Mais c’est du gâchis. Les élèves ne s’y retrouvent pas dans ce système. Aujourd’hui, on a l’impression que le problème n’est ni les parents d’élèves ni les autorités c’est les Enseignants qui se bornent de ne plus écouter le gouvernement. Les enfants sont retournés à la maison, pas pour le non -respect des mesures barrières, mais plutôt pour cause de la non-résolution des doléances des enseignants. Aujourd’hui, la seule alternative pour sortir de cette impasse, c’est d’accepter les petits avantages trouvés dans les accords pour le bonheur de nos enfants. Dans le cas contraire, le gouvernement dans le pire des cas, déclare une année blanche avec toutes les conséquences qui y va avec. En tout cas, l’avenir des enfants n’est plus une inquiétude pour les uns et les autres dans cette affaire.
Lansine Coulibaly