Aux dires de certains observateurs de la scène politique malienne, la crise qui secoue le nord du Mali est devenue un véritable fonds de commerce pour certains hauts cadres. Ils seraient ONUSIEN, Ministres, Députés, Directeurs… Le cas le plus récent aurait été constaté lors d’un forum à travers lequel l’image du Mali a été ternie dans la boue par Madame Traoré Oumou Touré, ex-patronne du CAFO et actuel ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.
La stratégie adoptée pour bien se remplir les poches, disons-le, est bien réfléchie et plutôt simple. En effet, on aurait appris qu’à Bamako, nombreux sont les Sonrhaïs, Touaregs et arabes qui se font piéger par certaines autorités sans foi ni loi, dont le seul objectif est de s’enrichir au plus vite.
Selon nos sources bien introduites, lors des différentes rencontres engageant les régions du Nord, nos parents Sonrhaïs, Touaregs et arabes bien qu’habitent à Bamako, viennent en très grand nombre soi-disant représentants les régions de Gao, Tombouctou, Ménaka et Kidal. Alors que certains d’entre eux n’ont jamais mis les pieds au nord du Mali depuis plus de 5 ans.
Ces derniers, pour leur participation à des cérémonies ne les concernant pas forcément, bénéficient d’une simple petite indemnité qui n’équivaut presque rien.
Par contre, les fossoyeurs d’État qui les font appel ; s’en font la part du lion avec la complicité de leur DFM, a-t-on appris, ils trouvent les moyens de justifier que nos parents nordistes ont séjourné à l’hôtel et qu’ils ont fait le trajet via un vol commercial. Sans parler bien évidemment de la nourriture et des imprévus. Il semblerait qu’une seule personne peut-être facturée jusqu’à 2 millions de franc CFA souvent. Imaginons donc un peu le montant à amasser avec seulement 100 personnes…
Aux dires de notre informateur qui n’a pas voulu que son identité soit dévoilée, Madame Traoré Oumou Touré, ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille serait l’un des piliers de ce puissant réseau mafieux. Elle l’aurait même utilisé lors des assises des femmes dont elle est initiatrice et à travers lesquelles l’image du Mali a été écorchée par l’exhibition du drapeau d’un certain AZAWAD.
En tout cas, face à la gravité de la situation, les autorités qui sont sincèrement soucieuses du Mali et de son devenir, doivent très rapidement prendre des mesures pour freiner ce business juteux et stratégique. Car tant que cela continuera, ceux qui s’en font pleines les poches feront toujours en sorte que cette crise perdure ou s’en pire.
Selon nos sources d’informations, d’autres ministres du gouvernement d’Abdoulaye Idrissa Maïga dont nous tairons les noms pour le moment profitent aussi de ce réseau mafieux pour bien garnir leur compte bancaire.
KANTAO Drissa LE CONFIDENT