Le bouleversement du pouvoir au Zimbabwe par l’armée est appelé « coup de force » au lieu de coup d’Etat. C’est du moins ce que disent l’armée et l’Union Africaine. Ce n’est pas un coup d’Etat militaire alors que le Président Mugabe est détenu ou placé en résidence surveillée. Que de l’incohérence. Quand même, c’est un coup d’Etat légalisé en coup de force.
Le nom des choses change maintenant quand ça arrange le grand bourreau invisible. Sinon tout le monde sait que quand l’armée renverse le pouvoir et prend le contrôle des reines du pays c’est tout simplement un coup d’Etat militaire. A moins que l’arrestation du Président de cette manière soit organisée avec sa complicité. OR ? Jusqu’à preuve du contraire, le vieux Robert Mugabe n’est pas de ce genre d’Hommes. Désormais, tout ce qui compte c’est la volonté de l’Homme fort du jour. Même s’il a de la peine à faire obéir un de ses fils. Donc, un coup d’Etat peut être un coup d’Etat. Mais, dans certaines circonstances, même si les motifs sont les mêmes, on peut aussi l’appeler COUP DE FORCE. Et cela dans des cas très particuliers comme chez Robert Mugabe qui a fait plus de 30 ans au pouvoir.
Le fouineur