Suite à l’arrivée du vaccin Johnson & Johnson, notre pays a commencé la deuxième phase de la campagne de vaccination contre la pandémie à coronavirus. Toutefois, le nombre de cas enregistrés semble provoquer la crainte.
Il faut souligner que notre pays a reçu sa première commande d’Astrazeneca au mois de mars dernier. Cette campagne de vaccination a débuté en avril 2021. La transmission de la dose était subdivisée, premièrement pour les autorités sanitaires et ensuite par tranche d’âge. Mais le respect des mesures barrières, la distanciation sociale, les rassemblements n’étaient toujours pas respectés. La chose la plus étonnante, c’est que le gouvernement de transition parlait de volontariat pour la vaccination contre la maladie alors que nombre de nos populations restaient sceptiques. En effet, notre pays a commencé, lundi dernier, la deuxième phase de l’administration du vaccin américain Johnson & Johnson, quelques jours après son arrivée. Une autre commande suivra dans des jours prochains. Le communiqué du ministre de la Santé et du développement social sur la situation journalière de la maladie à la date du 25 août dernier explique que sur «1437 échantillons testés, 17 nouveaux cas, 5 patients guéris et 1 décès. La maladie hospitalière est 14,5 cas graves et les patients à domicile sont 9 cas. Ces nombres de cas sont enregistrés à Koulikoro 3, Sikasso 3, Tombouctou 2, Bamako 9 cas, nombre de suivis 251 ». En général, « sur 14795 cas, 14065 guéris, 537 décès, 1 transfert en dehors du pays, 72 perdu de vue depuis 25 mars 2020 ». Par conséquent, ces chiffres sont de plus en plus, en augmentation depuis des mois dans notre pays. Par ailleurs, ne serait-il pas évident d’accélérer la campagne de vaccination, enfin de lutter efficacement cette maladie qui impose des privations aux Maliens et ralentit les activités socio-économiques et financières, le socle d’une économie forte ?
Lassana Sow LE COMBAT