Dans un tweed lancé cette semaine, l’ancien Ministre Ousmane Sy réagit et interpelle : « Les peulhs sont le ciment de la nation malienne. Les sécurocrates qui jouent avec le sentiment anti-peulh pour se faire valoir allument une mèche qui peut faire sauter la maison Mali.
Alors attention les apprentis sorciers ».
Difficile de savoir les motivations exactes de ce conflit, mais, selon le Député de Koro, Issa Togo : « Tout a commencé par l’assassinat d’un chasseur dogon revenant d’une foire hebdomadaire, et assassiné par un peulh. Les gens de ce village ont fait des représailles dans le village du peulh».
Des problèmes de cohabitation, caractérisées par des activités d’agriculteurs des Dogons et éleveurs peulhs étaient toujours source de tensions entre les deux communautés. Mais de cette nature, il y a des non dits.
Cette montée des violences intercommunautaires continue à faire des victimes, dont des morts dans la Région. D’où la nécessité du retour des forces armées et de sécurité, gage de stabilisation. C’est pourquoi avec les Forces de défense et de sécurité (FDS), on peut trouver l’explication centrale du problème d’insécurité dans cette zone. De fait, pour la sécurisation de tous, un recours aux initiatives communautaires est nécessaire.
Mahamadou YATTARA : LE COMBAT