Sous la présidence de son Secrétaire Général, Madani Camara, le Comité syndical du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) était face à la presse, hier, lundi 27 février, à la Bourse du Travail de Bamako. L’objectif était de faire le point des engagements et de la lutte syndicale avec, bien entendu, des défis.
Le nouveau Bureau du Comité syndical du FAFPA avec, à bord, ses 13 membres sous la conduite de Madani Camara, Secrétaire Général, opérationnel depuis décembre 2016, se veut un syndicat utile. La présente conférence de presse a été mise à profit pour élucider les grandes lignes de la démarche engagée par rapport aux promesses à tenir. D’emblée, on retiendra, en termes d’acquis, l’avance sur les salaires ; le traitement de l’ITS et la construction du nouveau siège social pour la structure, sise à la zone Sotuba-ACI.
Selon le Secrétaire Général, Madani Camara, cette rencontre avec les médias a pour objectif de donner l’information sur la vie syndicale au sein du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage et sur les grands défis auxquels son personnel est confronté. «La pierre angulaire des objectifs que nous visons, souligne le Secrétaire Général, repose essentiellement sur notre volonté de défendre les intérêts matériels et moraux de nos mandants». Pour y parvenir, précisera-t-il, «nous devons renforcer la démocratie interne au sein du Comité syndical. Cela, à travers la tenue régulière des instances statutaires, devant permettre de partager pleinement l’information et à temps réel, de rendre compte des décisions qui sont prises au nom des militants et militantes en vue d’opter pour des meilleurs orientations. Nous devons agir de manière cohérente en faisant l’effort nécessaire devant aboutir à la conciliation des intérêts de l’entreprise et ceux du personnel ». Et d’ajouter, entre autres, que l’improvisation et l’amateurisme sont de nature à engendrer des risques potentiels sur le plan professionnel.
Le nouveau Bureau syndical placé sous la conduite de Madani Camara est, selon lui même, est le résultat de l’évaluation des conditions générales et des facteurs négatifs d’un leadership syndical qui avait de la peine à trouver ses marques. «…Notre promotion sera titulaire de la prospérité et des bons résultats dans l’entreprise au sein de laquelle nous siégeons désormais. La légitimité sera toujours ce que la base conférera. L’objectif ultime devra nous permettre de placer au dessus des querelles de personnes et de privilégier l’action collective. Nous allons définir le cadre et fixer le cap en déposant un cahier de doléances réalistes au nom du Comité», précisera le Secrétaire Général. Et de conclure qu’après de larges consultations ce cahier de doléances sera évalué objectivement. Ce, en tenant compte du contexte selon lequel le Mali est un pays qui doit réussir son décollage économique, malgré les contraintes.
Mohamed BELLEM : LE COMBAT