Décidément, le DG et la DGA de NSIA Mali ont la tête dure. En tout cas, c’est ce que pensent les responsables du Syndicat National des Banques et Etablissements Financiers (SYNABEF). Selon eux, après avoir défié les syndicalistes, les responsables de NSIA Mali font maintenant la dure oreille en refusant d’obéir à une décision des autorités malienne.
Lors d’un point de presse animé par le SG du SYNABEF Aguibou Bouaré et son secrétaire administratif, Hamadoun Bah, l’accent une fois de plus a été mis sur les mauvais comportements du DG et de la DGA de NSIA Mali.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, une minute de silence a été observée pour le repos de Frederick, un ex employé de NSIA Mali de nationalité ivoirienne qui aurait été selon les conférenciers, abusivement licencié par les patrons de NSIA Mali. « » Après avoir été licencié par les patrons de NSIA Mali, Frederick attendait de recouvrir ses droits pour partir. Cependant, il est décédé à la suite d’une maladie dans laquelle, la Direction de NSIA n’a tenté de le secourir qu’à la veille de son décès. Pourtant il a beaucoup fait pour NSIA, il a activement contribué à la création et à la formation des cadres de la structure » », ont-ils rappelé.
Pour avoir respecté les mots d’ordre de la grève de 72 heures, Aguibou Bouaré a remercié les uns et les autres. Et d’affirmer qu’il s’agit d’un combat loyal qui sera poursuivi jusqu’à la fin. « » La grève n’est pas un objectif ni un but, mais plutôt la dernière arme d’un syndicat » », a-t-il.
Pour le secrétaire général Bouaré, le lundi 4 septembre ils ont reçu copie d’une décision des autorités maliennes demandant la réintégration de leur camarade sans délai. « » Le document est signé par le ministre de la fonction publique. Malgré tout, les patrons de NSIA Mali refusent d’obéir. Jean Djakou, un milliardaire ivoirien serait derrière cette affaire.
« » Nous attendons de la part de l’État, la mise en application de sa décision au plus vite. Il faut que la constitution de notre pays soit respectée. Nous allons attendre le délai qu’il faut, mais nous n’allons jamais baisser les bras » », a-t-il insisté. En guise de conclusion, il dira que les patrons de NSIA Mali veulent les pousser à la violence, mais que cela ne leur réussira pas. Car, à l’en croire, ils sont un syndicat responsable.
Aux dires de M. Bah Hamadoun, malgré que la lutte du syndicat soit reconnue par l’ensemble des facilitateurs comme étant de bonne guerre, les responsables de NSIA Mali ne veulent pas reculer. Qu’ils sachent que le président de la République du Mali, celui de la Côte d’Ivoire et bien d’autres sont revenus sur des décisions qu’ils avaient prises, leur conseille-t-il.
KANTAO Drissa LE CONFIDENT