Dans le feuilleton des évènements intitulés festivals dans notre pays, l’initiative gagne le terrain de plus en plus. Presque, maintenant, on est à la phase de chaque zone géoculturelle son festival. Mais, en vérité, il s’agit là d’un business, un fonds de commerce qu’un objectif. Parce qu’au-delà du festival, c’est du néant à l’horizon. C’est-à-dire, pas de suivi ni d’exécution des recommandations faites à l’issue d’un festival à un autre !
Les projets de festivals vont bon train dans toutes les Régions du pays. Ainsi, au fur et à mesure que sont organisés ces grands rendez-vous artistiques et culturels, les uns et les autres estiment qu’on peut en tirer profit. Mais ils oublient qu’il faut trouver une formule politique. Ce, en mettant inexécution du jury d’un festival à un autre. C’est dans ce cadre qu’on en dénombre aujourd’hui plusieurs dizaines de festivals se déroulant presque comme des séries ou feuilletons durant toute l’année. Il ne suffit pas de se contenter à l’animation des conférences débats ou des points de presse. En guise d’exemple encourageant, on cite cet autre festival dédié à la valorisation de l’or blanc malien. Voilà un projet devant convaincre les autorités nationales à accompagner le monde paysan du pays, à œuvrer davantage à l’essor de la Compagnie de développement des textiles (CMDT).Ce, en optant pour la transformation du coton locale sur place. Donc, à réfléchir sur ces festivals devenus mode pour chaque zone géoculturelles afin que les objectifs visés, le but initial ne soient pas détournés et rater la coche.
Mohamed BELLEM : LE COMBAT