Dans une interview accordée à la chaîne ‘’Vox Africa’’, ce samedi 19 mars, le général de brigade, Oumar Diarra, chef d’État général de l’armée malienne, est revenu sur les accusations d’exécutions des civils de la part des forces de défense et de sécurité malienne.
Ce rapport de Human Rights Watch a été rendu public par France 24 et RFI, la semaine dernière dans lequel on accuse nos forces de défense et de sécurité d’exactions et d’exécutions des civils sans aucune preuve tangible. Chose qui a provoqué la suspension par nos autorités de la transition les droits de diffusion des deux chaînes françaises au Mali. Face à cette atroce révélation mensongère et injustifiée, le général de brigade, Oumar Diarra, Chef d’état-major général des armées, a tenu à revenir sur ces allégations mensongères de l’ONG Human Rights Watch dans une interview qu’il a accordée à la chaîne africaine ‘’Vox Africa’’.
« Nous avons un sens de dessalement, nous savons que la réussite de nos opérations, c’est la protection des populations dont nous ne pouvons pas travailler pour mettre la population dos à dos », dit-il dans cet entretien.
Le général Oumar Diarra semble plus que jamais décidé à défier quiconque pour prouver que tout ce qui a été dit par cet OMG est faux. « Moi, je défie qui que ce soit. Toute ONG, toute radio, toute télévision. Qui est venu me demander ici par rapport à la question des droits de l’homme, demandez des précisions et que je leur ferme les portes ? Je m’inscris en faux. Donc euh ! Cette campagne qui présentement est en cours, moi, je pense qu’elle ne profite à personne », a-t-il laissé entendre.
Cependant, il a précisé qu’aujourd’hui, qu’ils ont besoin de défendre la nation, de sortir le Mali de cette crise pour que les populations maliennes puissent vivre en paix. « Donc, toute personne ou tout porteur d’armes, qui se met au travers de la sécurité et de la protection des populations, nous allons tous les combattre. Que tu le veuilles ou pas ! Et nous allons combattre les gens suivant le respect des principes. Il s’agit de quoi ? Respect du droit de l’homme et des droits internationaux comme nous sommes en train de le faire », précise-t-il.
Le général pense qu’ils n’ont rien à cacher. Selon lui, les forces armées n’ont rien à cacher par rapport à la conduite de leurs opérations. « Et vous le voyez, chaque semaine, nous faisons des communiqués hebdomadaires par rapport à la conduite des activités qui ont été menées pendant la semaine. Et mon bureau reste ouvert à toutes les organisations des droits de l’homme. Nous voulons travailler dans la plus grande transparence », a-t-il conclu.
Moriba DIAWARA LE COMBAT