samedi 23 novembre 2024
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IBK : «J’aime le Mali, j’aime les femmes du Mali…J’aime les femmes de Kidal…»

La Conférence d’entente nationale (CEN), déroulée du 27 mars au 2 avril derniers, au Palais de la Culture de Bamako, a été très riche en spectacles. Si ces assises, surnommée par le Président de la République «Le train de la réconciliation», ont enregistré la participation tardive de certains acteurs clés dont ceux des groupes armés et de l’opposition républicaine.

De ce fait, IBK et la commission d’organisation de ladite rencontre ont étonné plus d’un.

En effet, la commission d’organisation de la Conférence d’entente nationale a élaboré de badges pour chaque participant. L’accès aux travaux de groupes, à la grande salle, lors des cérémonies d’ouverture et de clôture des travaux, était conditionné à la détention du sésame. Si cette mesure a été respectée lors des ateliers et à la cérémonie d’ouverture, les organisations ont violé la règle lors de la cérémonie de clôture.

Pour ce faire, ils ont fait recourt à la vieille technique de remplissage des salles utilisées souvent par les hommes politiques lors de leurs meetings. Ainsi, toute personne présente était devenue acceptable dans la salle avec ou sans badge. Des jeunes filles et garçons, voire des enfants prenaient place dans les siège d’en haut.

Du coup, on a l’impression que la salle est remplie de monde et qu’il y a eu une participation massive des Maliens à ce volet de l’accord de paix ; c’est-à-dire à la Conférence d’entente nationale.

Par ailleurs, les organisateurs sont allés jusqu’à payer des jeunes avec des petits billets de mille francs CFA pour remplir la salle lors de la cérémonie de clôture.

Aussi, il faut rappeler que des centaines de millions ont été offerts aux Délégués de la CMA ainsi qu’à la Plateforme pour y participer. S’y ajoutent les perdièms, payés doublement dans certains cas.

Autre couac constaté au cours de cette Conférence d’entente nationale. C’est lors de l’intervention du Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéïta, à la tribune. Dans un passage de son discours, il s’est exprimé en ces termes : «J’aime le Mali, j’aime les femmes du Mali…J’aime les femmes de Kidal…». Cette déclaration n’a pas échappé les plus avertis. Selon eux, IBK lui-même est en train de reconnaitre naïvement «l’Indépendance» de Kidal. Certains participants sont rentrés à la maison avec ce grincement de dents.

Le Fouineur

Rédaction

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