La conférence d’entente nationale, prévue par l’accord de paix et de réconciliation, se tiendra bel et bien du 27 mars au 2 avril 2017. La confirmation été donnée le mercredi 22 mars, à l’issue du Conseil des Ministres. Cela, malgré qu’il y a eu des réservées émises tant du côté de l’opposition que des groupes armés (Ex-rebelles et progouvernementaux tous confondus).
Comme prévu, la conférence d’entente nationale aura lieu du 27 mars 2017 au 2 avril prochains. Donc, contrairement à ce qui se disait dans les coulisses dans ces derniers jours. Et les points saillants qui seront débattus lors de cette rencontre portent sur les causes profondes de la crise réplétive du Nord et une charte pour la paix.
Outre la CMA et la Plate-forme, l’opposition a estimé qu’il n’y a pas eu assez de consultations à la base qui peut permettre la tenue de cette conférence. Pour dire que la préparation de cette rencontre, qui doit regrouper 300 personnes, est insuffisante.
Au moment où cette conférence d’entente nationale se prépare, c’est de la paralysie qui règne au niveau social. Les secteurs de l’éducation et de la santé sont tous en grève. Dans ce cadre, l’opposition, dans un communiqué, se dit inquiet par la situation actuelle du pays marquée par la multiplication de grèves syndicales. Selon elle, la dégradation du climat social s’est généralisée dans tout le pays et presque dans toute la fonction publique. «Ce qui est déplorable est le manque d’activités. On ne peut pas laisser les gens aller en grève comme ça pendant une semaine et deux semaines. Surtout concernant le domaine aussi sensible qui est celui la santé », dit un des membres de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), au micro des confrères du Studio Tamani. Les Leaders de l’opposition, dans ce communiqué, invitent le Gouvernement à faire des concessions nécessaires à l’amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires de l’Etat.
Adama A. Haïdara: LE COMBAT