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En cette période de fortes chaleurs, l’on ne boit plus que de raison. Les vendeuses d’eau glacée face aux différents feux tricolores et dans les enceintes des gares routières de la capitale font entrer actuellement des recettes pour leurs patronnes. Tenaillés par la soif, les citadins n’ont pas le temps de se rassurer sur la qualité de l’eau provenant de ces sachets en plastiques. Les fabricants de cette eau en sachets, connaissant bien les circonstances dans lesquelles cette denrée sera écoulée comme du petit pain, se foutent pas mal des conditions d’hygiène et/ou d’emballage ; l’essentiel étant d’ensacher le maximum possible. Votre journal a eu, à plusieurs occasions, à attirer l’attention sur les conditions d’emballage de ces eaux. Si les citoyens sont les premiers responsables de leur santé, ils doivent, donc, faire attention à ce qu’ils consomment et boivent. Il revient, toutefois, aux services compétents chargés de veiller sur la qualité de ces produits et de jouer leur rôle. Surtout en cette période de canicules ou les populations consomment plus d’eau supposée potable.
Parmi les problèmes de santé, l’eau non potable peut provoquer des maladies digestives, notamment la dysenterie.
En buvant cette mauvaise qualité d’eau et que les effets diarrhéiques se manifestent, alors, imaginer la suite….
Le Fouineur
