vendredi 22 novembre 2024
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Nos émigrés tirent le tapis au Consulat de Paris : Les rapports franco-maliens en ligne au banc d’essai…

Le gouvernement engage un bras de fer décisif. A-t-il un talisman pour maîtriser cette trajectoire ? Il est dans la mélasse née des dérangements de l’immigration. Difficile de coder à la perfection les exigences ou les desideratas de nos compatriotes installés à l’extérieur. Qui se repaissent, pense-t-on de l’immoralité de nos gouvernants à leur égard. Après les premiers déments sur un possible accord sur les réadmissions avec l’UE, ce qui n’apaise pas les flammes de la critique ou le bourdon populaire, les autorités essaient d’orienter maintenant les roues arrière dans le sens inverse des roues avant, pour rendre la conduite de la politique de communication gouvernementale aussi maniable que citoyenne.

Voyez plutôt, les autorités prennent une initiative- dirons-nous viennent de prendre ‘’un pas de tir’’ sur route avec le renvoi aux frontières de deux expulsés prétendument des Maliens, avec un ‘’laissez-passer’’ européen… On pense que nos partenaires ont franchi le rubican d’une gouvernance crédible de nos émigrés. C’est l’avion balai qui arrive avec ses milliers de refoulés ? Nous vivons ici dans un déchainement démocratique. Ecoutez les critiques ! Elles disent que la métropole a ‘’trahi son bon sens’’… C’est la raison pour laquelle il serait fou d’en sous-estimer la portée et le sens. Ainsi, la question de nos immigrés s’est faite une place dans le paysage de nos relations avec les Européens. Il n’y a, comme on le dit parfois, de conseiller dédié.

Gesticulation médiatique ou là ou ce n’est pas une diplomatie de cuisine

Que fait-on pour optimiser sa démarche ou sa stratégie de communication ? Étouffer la voix de ses migrants, la voix de ceux qui ont choisi de partir pour faire mieux, ces voix qui veulent parler, …, constituerait une erreur  et leur refuser de dire ce qu’ils voient dans les relations de leur pays avec l’extérieur, si la solution d’un conflit n’y est pas, serait aussi une erreur…

Le Chef de l’Etat vient de donner le ton dans son adresse de fin d’année à la nation. Il situe l’enjeu des manifestations ou le déversoir des récriminations. La lecture du code de nos relations Bamako-Paris serait sans doute ingrate et rébarbative au moment où l’on s’apprête un hôte de qualité. A qui l’on doit un certain 13 janvier 2013. Pour servir ou pour Serval. Seulement voilà, l’affaire de la signature ou pas qui nous tient en haleine est pleine d’enseignements, surtout pour ceux qui souhaitent en savoir un peu plus sur les règles qui régissent nos rapports nos rapports avec la métropole. En question : ces situations d’assistance déterminées par les lois un pays qui accueille. Le ‘’bonheur des Maliens’’ est un des crédos du candidat IBK. Maintenant qu’il est dans la place, il est chargé de chauffer la place… pour les immigrés. Qui, au Mali, pourrait lui retirer un droit aussi élémentaire ? La massif des ‘’Indignés’’ au Consulat du Mali à Paris avec occupation des lieux ne l’a pas laissé insensible. Il en fait une ‘’question de loyauté institutionnelle’’. Deux forces sont en présence : les autorités et les immigrés qui ne se réfugient plus dans un autisme total. Bamako ne sera pas inflexible quant à la réaction de ses immigrés de sacraliser un rêve de partir qu’ils voient comme une rédemption. Ceux-là ont gagné (presque) une bataille par surprise. La médiatisation aidant. Mais leur cause est encore jugée confuse au pays, les moyens étant disproportionnés et qu’ils préfèrent ignorer les conséquences politiques probables de leurs actions. On aura entendu un ‘’IBK dégage’’. Nos compatriotes à Paris ont choisi l’acte vengeur en nous livrant les affres de la ‘’passion’’ qu’ils vivent là-bas. Ils ont eu un réceptacle : le Consul en personne fut remercié assez sèchement en plein Conseil des Ministres. Ils déchiffrent aussi le nœud de nos relations avec Paris à travers le prisme des atermoiements de nos décideurs avec le Consulat. Est-ce de la firme ? Ou de la gesticulation ? Selon les états-majors militaires, le procédé peut être utilisé pour toute démonstration de force sans ouverture du feu… Et prions d’en rester là… ce qui n’est pas donné !

KONE : LE COMBAT    

COULIBALY

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