En ces temps difficiles pour le pays, le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, apparait comme celui qui traîne le Mali dans un embarras et un isolement dans la sous-région.
Au poste depuis plus 9 mois à la Primature, le Premier ministre, chef du gouvernement, Dr Choguel Kokalla Maïga est, depuis un certain temps, au centre de nombreuses critiques. Cible des diatribes infinies, le patron de l’administration malienne et du parti MPR verrait rouge pour l’instant. Difficile pour le Mali depuis le début de cette année 2022. C’est-à-dire, depuis la prise des sanctions économiques imposées par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao et de l’Uemoa lors du double sommet, le 9 janvier dernier.
On peut ajouter à cela, les tensions qui règnent aujourd’hui entre le Mali et la France. De l’abandon en plein vol, au retrait de Barkhane en passant par la suspension du droit de diffusion au Mali. Bien d’autres actualités qui illustrent indubitablement cet état de fait. Ils sont nombreux à accuser le Premier ministre d’être responsable d’un possible isolement du Mali.
En dehors de la prolongation de la transition, la gestion des affaires par Choguel est fortement décriée par de nombreux Maliens, en occurrence, les cadres des partis politiques à travers surtout le cadre d’échange et regroupement des partis politiques.
Remontrances sur remontrances. La dernière en date concerne son absence très remarquée le 26 mars dernier à la Pyramide du souvenir pour rendre hommage aux martyrs de l’avènement de la démocratie dans notre pays. La raison de cette absence n’est autre que son voyage au Doha au Qatar pour le renforcement d’une coopération d’État à État. Beaucoup pensent qu’il n’a pas accordé assez d’importance à la mémoire des martyrs. C’est ainsi, selon l’un de nos interlocuteurs, qui a bien évidemment, préféré rester dans l’anonymat.
Selon lui, Choguel devait attendre que cette commémoration se termine pour ensuite s’envoler dans ce pays pour nouer le partenariat. C’est peut-être une petite victoire diplomatique. Le président de la transition, le Colonel Assimi Goïta a pourtant placé cette commémoration sous le signe de la cohésion sociale.
Moriba DIAWARA LE COMBAT